Jacques Lacan, Les Écrits en anglais

lundi 9 janvier 2012
par  P. Valas

jl
 

Entretien avec Jacques-Alain Miller propos recueillis par Jean BIRNBAUM

LE MONDE DES LIVRES | 12.04.01 | 12h22

Entretien avec Jacques-Alain Miller, gendre de Lacan et éditeur du « Séminaire » et des « Autres écrits ». 161 lignes

………………ci dessous EXTRAIT de l’article

- Vingt ans après sa mort, nous ne disposons toujours pas du corpus lacanien dans son ensemble. Faut-il analyser ce délai comme une résistance du discours lacanien lui-même à faire « œuvre » ?


- Oui, le « corpus » lacanien ! Eh bien, il remue encore ! Plus profondément, je crois qu’il y a quelque chose de Lacan et de la psychanalyse elle-même qui reste en souffrance, qui n’a pas trouvé sa destination. Et cet « en souffrance » trouve à s’exprimer par exemple dans la sommation que les Séminaires soient tous publiés, et fissa, comme dit le juge de Plantu, ce qui leur donne un petit air de « lettre volée ». Ses Séminaires ont longtemps embarrassé Lacan, il les a laissés vingt ans sans en autoriser aucune publication, et on aurait pu imaginer qu’ils soient divulgués comme des documents d’archives. Nombre de ses élèves s’y sont cassé les dents, c’est ma façon de faire qu’il a aimée, celle que j’ai inventée pour répondre à son défi. J’aurais été ravi de le convaincre d’en distribuer le labeur, mais il n’y a rien eu à faire ! Il m’a voulu pour coauteur, il m’en a donné le statut. Il faut donc penser que ce n’était pas son idée qu’on en finisse si vite.

Au reste, vous n’avez pas un corpus, vous en avez plusieurs ! Le signifiant a ses voies propres. Vous savez bien que l’on pirate, que des sténographies, des notes, circulent dans de multiples versions. Loin de le déplorer, j’y applaudis, tant que cela reste d’ordre scientifique. Et dès lors qu’il n’y a pas d’acte de commerce, pas de dépôt légal, et que cela permet aux chercheurs de s’y reporter, vous remarquerez que Le Seuil n’intervient pas. Il reste que, conformément aux dispositions prises par Lacan, il y a un seul éditeur, un seul contrat d’édition, une seule publication autorisée. Il suffit que chacun connaisse son registre.

 

Je vous prie de bien vouloir effacer les Ecrits en anglais de votre site Internet. Cette traduction est protégée par des droits d’auteur du traducteur (moi-même). Si je n’ai pas de réponse d’ici le 15 janvier 2012, W.W. Norton & Co. vous contactera par leurs avocats.

Je vous ai demandé gentillement de me rendre ce service. J’espère que
les avocats ne seront pas nécessaires.

Bruce FINK


— Envoi via le site Patrick Valas (http://www.valas.fr/) —
 
avocat

 

Dear Patrick Valas, 



Our translator, Bruce Fink, has written to you regarding the matter that
follows. I hope you will respectfully remove comply with this request.

Pursuant to 17 USC 512(c)(3)(A), this communication serves as a statement
that :

1. I am the duly authorized representative of the exclusive rights holder
for Ecrits by Jacques Lacan, translated by Bruce Fink (ISBN
978-0-393-32925-4, 2007)

2. These exclusive rights are being violated by material available upon
your site at the following URL(s) :
http://www.valas.fr/Jacques-Lacan-L…,242

3. I have a good faith belief that the use of this material in such a
fashion is not authorized by the copyright holder, the copyright holder’s
agent, or the law ;

4. Under penalty of perjury in a United States court of law, I state that
the information contained in this notification is accurate, and that I am
authorized to act on the behalf of the exclusive rights holder for the
material in question ;

5. I may be contacted by the following methods : [Copyright Violations,
W.W. Norton & Company, 500 Fifth Avenue, New York, NY 10110, 212-354-5500,
and wwnortonantipiracy chez gmail.com] ;

I hereby request that you remove or disable access to this material as it
appears on your service in as expedient a fashion as possible. Thank you.

Regards,

W.W. Norton & Company

— Envoi via le site Patrick Valas (http://www.valas.fr/) —

http://books.wwnorton.com/books/det…

 
Message du 10/01/12 23:18
De : "Patrick VALAS".

A : "wwnortonantipiracy at gmail.com"

Copie à :

Objet : re : Translation of Jacques Lacan’s Ecrits.

Cher Monsieur.

J’ai l’honneur de vous informer qu’il n’y a pas sur mon site (http://www.valas.fr)
de traduction, sauf erreur ou omission, en anglais des Écrits (Paris, Le Seuil 1966) de Jacques Lacan, mon Maître, mon Psychanalyste, et mon Didacticien de 1969 à 1981.

Mon seul souci est ma pratique comme psychanalyste, ainsi que de transmettre son enseignement, par les moyens qui sont les miens.

Bien à vous.

Docteur Patrick Valas. Médecin, Psychiatre, Psychanalyste.

Exerçant à Paris.

Membre de l’École de Psychanalyse des Forums du Champ Lacanien (AME).

Ancien membre de l’École de la Cause Freudienne AME (1982- 1991).

Diplôme d’Études Approfondies du Département (DEA) de Psychanalyse du Champ Freudien, Université Paris VIII (fondateur Jacques Lacan, Directeur actuel Jacques-Alain Miller).

 

http://www.valas.fr/Telechargements…,003

Cher monsieur Norton.

Je vous propose de faire traduire en anglais et de publier mon livre Oedipe reviens tu es pardonné.

Il s’agit de la cure analytique d’un petit enfant qui a durée 4 ans. Il y a aussi quelques élaborations théoriques en rapport avec les enseignements de Freud et de Lacan, qui peuvent intéresser le public américain.

Bien à vous

Patrick Valas.

PS : Je ne suis pas opposé à ce que le traducteur puisse être Bruce Fink, mais je n’ose pas le lui demander, car je crois qu’il est très fâché contre moi. Enfin rassurez-le de mes bonnes intentions sur lui, même si je n’ai pas beaucoup apprécié le ton menaçant de ses propos à mon égard.

http://www.valas.fr/Jacques-Lacan-L…er-novembre-1974,011

Cher Monsieur Norton

Voilà la transcription de la dernière grande intervention à Rome en 1974 de Jacques Lacan (dont vous savez à présent comme je l’ai bien connu).

Il y a aussi avec l’enregistrement (de qualité exceptionnelle)que j’ai fait de son intervention y étant présent.

Vous pourriez le faire traduire et publier aux USA.

Bien à vous.

Patrick Valas

Voilà le monde de la réalité. Quel rapport y-a-t-il entre ce monde et ce qu’on peut appeler un désir mûr, un désir mûr au sens où nous l’entendons, à savoir maturation génitale, qu’est-ce ? La question assurément peut être tranchée de plusieurs manières dont l’une qui est celle de l’expérience, à savoir le comportement sexuel de l’avocat américain (J Lacan).

Ici vient quiconque

« Le statut du savoir implique comme tel qu’il y en a déjà du savoir, et dans l’Autre, qu’il est à prendre en deux mots, c’est pourquoi il est fait d’apprendre en un seul mot. Le sujet résulte de ce qu’il doive être appris, ce savoir, et même mis a-prix, p.r.i.x., c’est-à-dire que c’est son coût qui l’évalue non pas comme d’échange mais comme d’usage. Le savoir vaut juste autant qu’il coûte beaucoup en deux mots et c.o.û.t. avec un accent grave, beau-coût de ce qu’il faille y mettre de sa peau, de ce qu’il soit difficile, difficile de quoi ? Eh bien moins de l’acquérir que d’en jouir. Là dans le jouir, sa conquête à ce savoir, sa conquête se renouvelle dans le chaque fois que ce savoir est exercé, le pouvoir qu’il donne restant toujours tourné vers sa jouissance. Il est étrange que ceci n’ait jamais été mis en relief, que le sens de savoir soit tout entier là, que la difficulté de son exercice lui-même, c’est cela qui réhausse celle de son acquisition. »
Jacques Lacan, Séminaire Encore — leçon du 20 mars 1973.

–—oooOooo—–

Quand les psychanalystes comprendront-ils que leur savoir, accumulé depuis le premier jour de son invention par Freud, et après lui par les milliers et milliers de patients entendus par des milliers et des milliers de praticiens, depuis plus d’un siècle, et dans toutes les langues du monde, ne leur appartient pas ? Que le nouveau de ce savoir fait partie du patrimoine de l’humanité. Qu’il ne saurait être privatisé. Même par des soi disant héritiers. Qu’il doit échapper au commerce culturel, comme à la justice distributive, ou encore à l’accusation de plagiat pour qui veut en faire usage, bon lui semble. C’est la visée principale de ce site que de le mettre à portée de quiconque y vient pour l’acquérir.
Patrick Valas

Concernant la traduction de Bruce Fink, la question est de savoir s’il a l’autorisation de l’auteur premier (Jacques Lacan), ou de ses ayant-droits (Jacques-Alain Miller, exécuteur-testamentaire de l’œuvre de Jacques Lacan), pour la publier et la vendre au public.
Patrick Valas

Remarques :

La traduction

Le traducteur

Introduction….

Il a été décidé de consacrer cette minute de la SGDL au traducteur. Cela peut paraître surprenant. Pourquoi cette nécessité ?

La qualité de traducteur est souvent méconnue du grand public : il faut savoir que c’est un auteur à part entière, et que de ce fait, il bénéficie d’une protection juridique qui lui est propre. Le Code de la Propriété Intellectuelle lui consacre d’ailleurs un article en affirmant cette qualité d’auteur, et l’application à son profit des règles de protection du droit d’auteur.

Cela signifie qu’il bénéficie des mêmes droits que l’auteur d’œuvre « première » : droits patrimoniaux, droit moral, dont le droit au respect de son nom, contrat d’édition signé avec un éditeur, etc.

Concernant le droit moral, par exemple, l’éditeur ne pourra pas modifier la traduction sans l’accord préalable de l’auteur, en application du droit au respect de l’œuvre. De même pour le droit au nom : le nom du traducteur doit apparaître sur tous les supports reproduisant une traduction. Et il faut le rappeler car nous notons régulièrement des oublis, notamment sur des sites d’éditeurs ou de libraires en ligne….

La protection de la traduction s’étend jusqu’au titre. Dans les années 1950, les tribunaux avaient eu à traiter d’une affaire concernant la traduction du livre d’Emilie Brontë, Les Hauts de Hurlevent, titre créé par Frédéric Delebecque, qui n’était pas la simple traduction du titre original, mais une création originale. La reprise du titre sans autorisation préalable a été considérée comme contrefaisante.

Ne peut-il pas y avoir des conflits entre les droits sur l’œuvre première, et l’œuvre traduite ?

Des conflits, non mais effectivement, les droits de l’auteur de la traduction doivent s’exercer dans le respect des droits de l’auteur « premier ».

La traduction devra lui être soumise, à lui, à son éditeur, ou à son agent. Un tribunal a pu reconnaître qu’une mauvaise traduction pouvait porter atteinte au droit moral de l’auteur de l’œuvre traduite. Un certain contrôle s’exercera donc toujours sur sa propre création, mais uniquement en référence à l’œuvre traduite. Pour le reste, c’est bel et bien une œuvre originale.

Des usages ou des bonnes pratiques se sont-ils développés ?
Oui, les traducteurs sont regroupés notamment au sein de l’ATLF, l’Association des Traducteurs Littéraires de France, qui a pour objet de promouvoir la qualité de la profession, et de défendre les droits des traducteurs. Elle est donc un interlocuteur privilégié des éditeurs, des pouvoirs publics, et participe à l’information des traducteurs.

En 1993, l’ATLF aux côtés de la Société des Gens de Lettres (SGDL) et de la Société Française des traducteurs (SFT), a signé avec le SNE un Code des usages relatif à la traduction de littérature générale. Cela a permis de poser des règles sur le contrat, la rémunération, la mention du nom, comme il existe un Code des usages en matière de littérature générale. Ce document est consultable en ligne, sur le site de l’ATLF http://www.atlf.org/Code-des-usages…

© Sgdl 2010 - Texte de la "La Minute de la SGDL" sur Web TV Culture - Mag Janvier 2011

De quelques remarques supplémentaires :

A partir du moment où Lacan donne à la psychanalyse le statut d’être un discours (au sens de lien social) parmi les autres discours, il le rend public et rompt son extra-territorialité supposée.

Du coup on ne peut plus se vouloir propriétaire du savoir psychanalytique. D’ailleurs Lacan ironise sur le terme "d’œuvre", il parle de son "enseignement", qu’il aurait voulu intégralement transmissible. Ce savoir devrait être mis à la disposition de tous.

Prenons ces histoires de traduction dans le champ de la psychanalyse.

On sait que Lacan a toujours mis en cause sans la moindre complaisance toutes les traductions de Freud (il considérait que toute traduction est trahison).

Je ne suis pas certain qu’il se soit penché sur les quelques traductions en son temps de ses textes, il n’en parlait jamais.

Donc on a traduit les Ecrits, en plusieurs langues, avec la permission et la bénédiction de l’exécuteur testamentaire, grand bien lui fasse.

Curieusement en étudiant quelques textes juridiques, je me suis rendu compte du privilège exorbitant qu’ont obtenu les traducteurs - je me limite ici à la psychanalyse dont le champ est très spécifique au regard de ce que l’on appelle les œuvres de la culture.

Ils ont les mêmes droits que l’auteur original. Je ne méconnais pas que traduire est fort difficile, mais y a t’il une commune mesure entre la traduction d’un texte écrit, et le nombre d’années de labeur quotidien que Lacan a consacré à sa pratique, lui permettant de produire son enseignement de 1952 à 1980 ?

Le traducteur, est "propriétaire", de Lacan-traduit, selon les règlements du monde (qui n’ont rien à faire avec La Loi), pour combien de temps ? 50 ans après sa mort.

Où est l’éthique de la psychanalyse dans tout ça ?

Si l’on sait qu’il y a une éthique propre à chaque discours, selon sa structure. Pour l’analytique, elle est plutôt du côté des devoirs que du droit à l’usufruit.

Et pendant ce temps-là, des psychanalystes aujourd’hui se convoquent devant les tribunaux.

 
savoir sexe sujet
 

http://www.ubu.com/resources/faq_fr.html


Commentaires  Forum fermé

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Jacques Lacan, Les Écrits en anglais
vendredi 2 janvier 2015 à 20h26 - par  Jacques ECHAVEL

Cher Patrick Valas,

Merci pour l’énorme travail que constitue la création et la maintenance de votre site.

A propos des traductions de Lacan par B.Fink, j’avais en 2008 eu avec lui ce court échange, à propos d’une erreur de traduction que, tout enclin d’indulgence à l’égard de ce Monsieur, je lui signalais comme « pas énorme », mais qui est en réalité un contresens.

Je ne sais pas s’il y a eu une réimpression de l’ouvrage, et si l’erreur (et éventuellement d’autres) a (ou ont) été corrigée (ou corrigées).
Voici entre deux lignes d’astérisques la remarque que je lui ai exposée. Il m’a répondu en me remerciant et en disant qu’il en tiendrait compte lors d’une prochaine impression. Comme je peux m’en passer, je n’ai pas suivi l’affaire, c’est-à-dire que je n’ai pas vérifié si une nouvelle impression avait été publiée, ni si le cas échéant elle avait été effectivement amendée.

Je ne joins pas la copie verbatim de la réponse du Dr Fink, souhaitant ne pas confondre une simple réponse de politesse avec un engagement.

**************

Dear sirs,
Please excuse my bad English.

I’d be much obliged if you’d follow this mail to Dr Bruce Fink, author of ’Lacan to the letter’.

……………………………………. a letter to Dr Bruce Fink ……………………………
from :
Jacques Echavel
psychanalyste
25 impassse B Louis Galvani
69100 Villeurbanne
France

Dear Dr Bruce Fink,

As I am not so good at speaking and writing English, I will switch to French, wich you undoubtedly read better than I write English.

Après avoir lu les ’reading seminar I and II, then XI and finally XX,’ qui m’ont beaucoup intéressé, notamment vos présentations et contributions, j’ai souhaité me procurer vos travaux, parmi lesquels ’Lacan to the letter’.

J’ai eu le tort de commencer par la préface, alors qu’on devrait plutôt lire une préface après avoir lu le corpus du livre, et je suis tombé en arrêt sur ce qui me semble être une erreur dans votre critique des premières traductions de Lacan en anglais.
En effet, pages VIII et IX vous corrigez très justement « try to expose » par « strive to get the analysand to guess ».

Mais ensuite vous écrivez « …to guess his own hand », c’est-à-dire deviner sa propre ’main’ (ou son propre ’jeu’)(**). Or dans le texte de Lacan, auquel je me suis reporté aussitôt, il s’agit de faire deviner à l’analysant la main de son partenaire, c’est-à-dire du quatrième :

Citation : ’ …le quatrième qui… et dont…’ . L’écriture de Lacan est parfois un peu difficile à lire, vous le savez mieux que personne, mais là en l’occurrence c’est sans ambiguïté ni fioritures : les deux pronoms relatifs représentent le substantif ’quatrième’. Il faut donc lire ’… le quatrième …, dont l’analyste va, par ses coups s’efforcer de lui faire deviner la main : …’. Ici ’lui’ représente ’l’analysé’ (évoqué plus haut dans le paragraphe), que Lacan, à cette période de son œuvre, n’appelle pas encore ’l’analysant’. Il s’agit donc pour l’analyste de s’efforcer de faire deviner à l’analysé (’lui)’la main de son partenaire (’dont’).

Globalement l’erreur n’est pas énorme : car, pour l’analysé, la main de son partenaire est le jeu de signifiants de l’inconscient en ce qui le concerne(*) : son propre jeu dans la main de ce qui, de lui, n’est pas lui. Et c’est presque la même chose que sa propre main. Il aurait suffi pour cela que Lacan ait écrit ’jeu’ au lieu de ’main’.

Votre précision sur la position opérante de l’analyste comme objet a, et non la position de ’Monsieur je sais tout’, reste donc toujours aussi valide.

J’ai cependant souhaité vous faire part de cette remarque de lecteur intéressé, puisque vous proposez une lecture ’à la lettre’, et que dans ce cas on ne peut pas se contenter de globalité. De plus, je ne vous apprendrai rien si je mentionne l’importance du ’quatrième’ en d’autres lieux de l’œuvre de Lacan.

Merci en tout cas de vos travaux de diffusion de l’œuvre de Lacan dans le monde anglophone.

Sincerely yours,
Jacques Echavel

(**) en français ’main’ et ’jeu’ sont pratiquement synonymes en ce qui concerne les jeux de carte : avoir une belle main, c’est avoir un bon jeu.

(*) je crois qu’il convient d’éviter de dire SON inconscient, car il n’y a pas de lien de propriété entre la personne et l’inconscient.

*****************

Les traductions du Dr Fink ne me semblent donc pas indispensables, sauf à considérer qu’un petit rien dans la lecture de la traduction, « quelque chose qui cloche » en quelque sorte, peut titiller suffisamment l’oreille du lecteur pour l’inciter à se reporter à original - report tout spécialement indispensable lorsqu’il s’agit d’un texte aussi épistémologiquement articulé que celui de Lacan. C’est d’ailleurs l’usage que je fais des traductions de Lacan en langues étrangères, dont la lecture constitue pour moi d’abord un délassement, puis peut-être un affûtage de ma lecture.

Bien à vous,
Jacques Echavel

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Jacques Lacan, Les Écrits en anglais
lundi 23 janvier 2012 à 19h44 - par  Daniel DEMEY

Cher Patrick Valas

« Quand les psychanalystes comprendront-ils que leur savoir, accumulé depuis le premier jour… »

Voilà une invitation sur votre page d’accueil dont je me réjouis. N’a-t-elle pas changé ? Ou est-ce moi qui la relis comme neuve ?
Sa lecture appelle, à la façon pour moi des grands appels, de ceux qui toujours lèvent, relèvent et font marcher.
J’entends le « prophète » (il n’y en a qu’un), dont la parole traverse les époques avec sa fermeté brûlante.
J’entends l’Appel, sa courbe civilisatoire, et frémissante.
Mais aussi sa colère, son désespoir, son affirmation d’au-delà…d’un être au monde.
Mais qu’il est bon de ce savoir, participer à cette ligne
Quand les psychanalystes comprendront-ils ?
Qu’y a-t-il à comprendre ? N’est ce pas de ne pas comprendre que les choses pourraient changer ?
Ne comprenez-vous pas, M. Fink, que vous vous trouvez ainsi que pas mal d’autres, dans ce que-c’est cela le problème- seulement vous comprenez, à partir de vous, de votre point de vue, de petit propriétaire privé appelant d’un monde, de ses droits, à l’image de sa réalité, de votre perspective et… qu’elle est limitée ?
Ne comprenez-vous pas, M. Fink et tant d’autres, que vous ratez ainsi le coche et puis la marche, que vous manquez de contribuer à ce qui pourrait chez vous s’ouvrir à quelque chose d’infiniment plus vaste dans ce que vous ne comprenez pas ?
Pauvre Monsieur F, vous servant de Lacan, de la psychanalyse, qui se tire une balle dans le pied.
Mais ça c’est le coût du Commerce du Droit, dans sa réalité… de déchet de son esprit.

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Jacques Lacan, Les Écrits en anglais
lundi 9 janvier 2012 à 12h31 - par  P. Valas

"Voilà le monde de la réalité. Quel rapport y-a-t-il entre ce monde et ce qu’on peut appeler un désir mûr, un désir mûr au sens où nous l’entendons, à savoir maturation génitale, qu’est-ce ?
La question assurément peut être tranchée de plusieurs manières dont l’une qui est celle de l’expérience, à savoir le comportement sexuel de l’avocat américain (J Lacan)".

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Jacques Lacan, Les Écrits en anglais
lundi 9 janvier 2012 à 10h33 - par  P. Valas

Je vous prie de bien vouloir effacer les Ecrits en anglais de votre site
Internet. Cette traduction est protégée par des droits d’auteur du
traducteur (moi-même). Si je n’ai pas de réponse d’ici le 15 janvier
2012, W.W. Norton & Co. vous contactera par leurs avocats.

Je vous ai demandé gentillement de me rendre ce service. J’espère que
les avocats ne seront pas nécessaires.

Bruce FINK

— Envoi via le site Patrick Valas (http://www.valas.fr/) —

vendredi 4 mai 2012 à 01h17 - par  Pan heng

Si il y a un préjugé au moins dont le psychanalyse devrait être détaché par la psychanalyse ,c’est celui de la propriété intellectuelle.
_____Jacques lacan, Ecrits, page 395

samedi 21 janvier 2012 à 11h43 - par  Gérôme Taillandier, signe.

Ah !Ah !Ah !

Gérôme Taillandier