De Jacques Lacan
Lettre et Signifiant, écrit et parole
1975-10-04 CONFÉRENCE. DE GENÉVE SUR LE SYMPTÔME
(…DR J. L. – Comme le nom l’indique, les autistes s’entendent eux-mêmes. Ils entendent beaucoup de choses. Cela débouche m.me normalement sur l’hallucination, et l’hallucination a toujours un caractére plus ou moins vocal. Tous les autistes n’entendent pas des voix, mais ils articulent beaucoup de choses, et ce qu’ils articulent, il s’agit justement de voir d’où ils l’ont entendu. Vous voyez des autistes ?
– Oui.
DR J. L. – Alors, que vous en semble, des autistes, à vous ?
– Que précisément ils n’arrivent pas à nous entendre, qu’ils restent coincés.
DR J. L. – Mais c’est tout à fait autre chose. Ils n’arrivent pas à entendre ce que vous avez à leur dire en tant que vous vous en occupez.
– Mais aussi que nous avons de la peine à les entendre. Leur langage reste quelque chose de fermé.
DR J. L. – C’est bien justement ce qui fait que nous ne les entendons pas. C’est qu’ils ne vous entendent pas. Mais enfin, il y a sûrement quelque chose à leur dire.
– Ma question allait un peu plus loin. Est-ce que le symbolique – et là je vais employer un court-circuitage – ça s’apprend ? Est-ce qu’il y a en nous quelque chose dès la naissance qui fait qu’on
est préparé pour le symbolique, pour recevoir précisément le message symbolique, pour l’intégrer ?
DR J. L. – Tout ce que j’ai dit l’impliquait. Il s’agit de savoir pourquoi il y a quelque chose chez l’autiste, ou chez celui qu’on appelle schizophréne, qui se gèle, si on peut dire. Mais vous ne pouvez dire qu’il ne parle pas. Que vous ayez de la peine à entendre, à donner sa portée . à ce qu’ils disent, n’empêche pas que ce sont des personnages finalement plutôt verbeux…).
……….
DR J. L. – Il est certain que c’est dans le domaine le plus encore inexploré. Enfin, c’est tout de même de l’ordre de l’écrit. Dans beaucoup de cas nous ne savons pas le lire. Il faudrait dire ici quelque chose qui introduirait la notion d’écrit. Tout se passe comme si quelque chose était écrit dans le corps, quelque chose qui est donné comme une énigme. Il n’est pas du tout étonnant que nous ayons ce sentiment comme analystes.
– Mais comment leur faire parler ce qui est écrit ? L., il me semble qu’il y a une coupure.
DR J. L. – C’est tout à fait vrai. Il y a ce que les mystiques appellent la signature des choses, ce qu’il y a dans les choses qui peut se lire. Signatura ne veut pas dire signum, n’est-ce pas ? Il y a quelque chose à lire devant quoi, souvent, nous nageons.
M. NICOLAÏDIS – Est-ce qu’on peut dire peut-être que le psychosomatique s’exprime avec un langage
hiéroglyphique, tandis que le névrosé le fait avec un langage alphabétique ?
DR J. L. – Mais ça, c’est du Vico.
– On est toujours le second.
DR J. L. – Bien sûr qu’on est toujours le second. Il y a toujours quelqu’un qui a dit.
– Pourtant, il n’a pas parlé de psychosomatique.
DR J. L. – Vico ? Sûrement pas. Mais enfin, prenons les choses par ce biais. Oui, le corps
considéré comme cartouche, comme livrant le nom propre. Il faudrait avoir de l’hiéroglyphe une idée un peu plus élaborée que n’a Vico. Quand il dit hiéroglyphique, il ne semble pas avoir – j’ai lu la Scienza nuova – des idées très élaborées pour son époque.
O. FLOURNOY – J’aimerais que nos compagnes prennent la parole. Mme Rossier. Que le dialogue intersexuel s’engage.
MME ROSSIER – Je voulais dire que lorsque vous avez parlé, évoquant les psychosomatiques, de quelque chose d’écrit, j’ai compris des cris, le cri. Et je me suis demande si l’inscription dans le corps des psychosomatiques ne ressemble pas plus à un cri qu’à une parole, et c’est pour cela que nous avons tant de peine à le comprendre. C’est un cri répétitif, mais peu élaboré. Je ne penserais pas du tout au hiéroglyphe, qui me semble déjà beaucoup trop compliquée
DR J. L. – C’est plutôt compliqué, un malade psychosomatique, et cela ressemble plus à
un hiéroglyphe qu’à un cri.
O. FLOURNOY – Et pourtant, un cri est diablement difficile à traduire.
DR J. L. – Ça c’est vrai.
M. VAUTHIER – On accorde toujours un signifiant à un cri. Tandis qu’au psychosomatique, on aimerait bien pouvoir lui accorder un signifiant.
DR J. L. – Freud parle du cri à un moment. Il faudrait que je vous le retrouve. Il parle du cri, mais cela tombe à plat.
MME Y. – La différence entre le mot écrit et le mot parlé ? Vous avez l’air de penser quelque chose à ce sujet.
DR J. L. – Il est certain qu’il y a là, en effet, une béance tout à fait frappante. Comment est-ce qu’il y a une orthographe ? C’est la chose la plus stupéfiante du monde, et qu’en plus ce soit manifestement par l’écrit que la parole fasse sa trouée, par l’écrit et uniquement par
l’écrit, l’écrit de ce qu’on appelle les chiffres, parce qu’on ne veut pas parler des nombres. Il y a là quelque chose qui est de l’ordre de ce que l’on posait tout à l’heure comme question – de l’ordre de l’immanence. Le corps dans le signifiant fait trait, et trait qui est un Un. J’ai traduit le Einziger Zug que Freud énonce dans son écrit sur l’identification, par trait unaire.
C’est autour du trait unaire que pivote toute la question de l’.crit. Que le hiéroglyphe soit égyptien ou chinois, c’est à cet égard la même chose. C’est toujours d’une configuration du trait qu’il s’agit. Ce n’est pas pour rien que la numération binaire ne s’écrit rien qu’avec des 1 et des 0. La question devrait se juger au niveau de – quelle est la sorte de jouissance qui se trouve dans le psychosomatique ? Si j’ai évoqué une métaphore comme celle du gelé, c’est bien parce qu’il y a certainement cette espèce de fixation. Ce n’est pas pour rien non plus
que Freud emploie le terme de Fixierung – c’est parce que le corps se laisse aller à écrire quelque chose de l’ordre du nombre.
M.VAUTHIER – Il y a quelque chose de paradoxal. Quand on a l’impression que le mot jouissance reprend un sens avec un psychosomatique, il n’est plus psychosomatique.
DR J. L. – Tout à fait d’accord. C’est par ce biais, c’est par la révélation de la jouissance spécifique qu’il a dans sa fixation qu’il faut toujours viser à aborder le psychosomatique.
C’est en ça qu’on peut espérer que l’inconscient, l’invention de l’inconscient, puisse servir à quelque chose. C’est dans la mesure où ce que nous espérons, c’est de lui donner le sens de ce dont il s’agit. Le psychosomatique est quelque chose qui est tout de même, dans son fondement, profondément enraciné dans l’imaginaire.
AUTISME ?
Quelques textes que j’ai publié entre juin et juillet 2012, sur FaceBook, dans les groupes que j’ai créé : Autisme" 1 (2800 membres) ; Autisme 2 (1300 membres), Lom (1000 membres).
Patrick Valas, autisme en folie, folie de l’autisme.
« On » a dit : « AUTISME », donc ça existe.
Ni Freud, ni Lacan, n’en ont parlé, explicitement, en conséquence de quoi nous ne pouvons pas nous servir de leurs outils habituels.
Il y a des autistes, pas de raison d’en douter.
Difficile de convoquer la forclusion du nom-du-père, où le manque dont on ne sait pas quels signifiants fondamentaux, pour affirmer ou infirmer qu’il s’agit de psychose.
L’autiste étant alors dit hors discours, voire hors langage.
Et si c’était le contraire ?
Pourquoi ne pas avancer qu’il en aurait trop des signifiants, en travers de la gorge, ce qui l’empêcherait de parler, et dans les oreilles aussi, bourdonnant comme un essaim de sorte qu’il n’entend rien d’autre.
Ne pas renoncer à en élaborer le statut.
Serait-ce un « syndrome » qui pourrait trouver son explication à partir de la « neurophysiologie cellulaire » ?
Les neuroscientifiques rigoureux, sembleraient en évoquer la probabilité, sans être catégoriques sur l’étiologie de l’autisme.
On pourrait aller dans leur sens en disant que c’est peut-être une affaire de corps.
Ah ! Les savants nous diraient : « vous commencez à vous réveiller, votre comprenoire s’ouvre ». « Surprenant, que vous parliez du corps, parce que vos maitres enseignent, que votre pratique est une pratique de blablabla , c’était encore écrit dans Le Figaro-Madame d’hier ».
Enfin…les savants, à partir de là, nous accorderaient quelques répits.
Ils ne nous demanderaient pas tout de suite de quel corps nous parlons.
Cela nous permettrait de dire la psychanalyse est une affaire de corps, ça nous pouvons le prouver.
patrick valas, 12 juin 2012
Eliane Belinda
J´ai trouvé cela en remontant jusqu´au 24 juin, mais vous l´avez sans doute, dites ce que l´on peut faire ?
Patrick Valas
"Je trouve bien étrange le ballet des admins de ce groupe.
Ils se démettent avec fracas de leur fonction, en l’annonçant à tous, et puis ils continuent à faire du barouf, jusqu’à ce qu’une âme charitable les supplie de revenir.
Alors ils acceptent sans la moindre hésitation, par grandeur d’âme eux aussi.
Moi j’ai été viré de ma fonction d’admin du premier groupe "autisme", et je l’ai quitté sans avoir la moindre intention d’y revenir pour pouvoir ouvrir "AUTISME", avec d’autres.
Je suis par ailleurs opposé à la création d’un groupe secret, réservé aux admins de "AUTISME", dont le nom est le même, mais écrit "dyslexis-que-ment".
Cela ne peut avoir que des effets délétères sur le groupe.
On a la preuve de leurs effets pervers, par la prolifération de commentaires et de posts, spécialement odieux que l’on peut lire ici parfois.
Même à vouloir les contrer, cela ne fait que conforter leurs auteurs.
Moyennant quoi, tout ce que l’on écrit, n’a plus de consistance.
Franchement, ne trouvez-vous pas cela dommage ?
Il nous faut savoir utiliser Facebook d’une façon plus intelligente, que les règles qu’il nous impose pour son fonctionnement.
Il y a manifestement ici, des personnes qui en sont désemparées.
Surtout les familles qui ont des enfants autistes, et qui viennent ici chercher un peu de réconfort, ce qui ne les empêchent pas d’être par ailleurs très combatifs.
Pour ma part j’ai beaucoup à apprendre d’eux et d’autres aussi, tant qu’il est vrai que si la pratique de la psychanalyse vaut toujours plus que ceux qui l’exercent, ce q n’est pas sans être parfois sans trop nous éloigner des difficultés dans le quotidien de nos contemporains."
Patrick Valas
Des rapports du Juridique au Psychanalytique :
Le Juridique, entend faire limite à toute condition humaine : En conséquence de quoi dans son champ clos, le probable est toujours prévisible, même les crimes les plus abominables.
Il repose sur cet axiome, que "nul n’est censé ignorer la loi". Il nous fait donc cette faveur de nous imputer tout son savoir.
Inutile donc d’étudier le droit, il y a suffisamment de magistrats, pour vous rappeler que parfois vous sortez des clous.
Que ce soit par imbécilité ou folie.
Délit civil ou pénal.
Avec circonstances atténuantes ou préméditation.
Les punitions sont parfaitement codifiées.
La Psychanalyse, est sans limite.
L’improbable, même le pire peut y advenir, et parfois le meilleur.
C’est pourquoi elle est irréfutable, ce qui fait sa force et faiblesse, d’où sa grandeur.
Dernière émergée de tous les discours, qui faisaient la rumeur du monde, elle ne disparaitra jamais, malgré les psychanalystes et peut-être sans eux.
Elle ne s’impose à personne, ni ne fait obligation de son savoir à tous.
Pour en connaitre un bout, faut y mettre du sien.
Parler du transfert et du contre-tranfert le plus simplement possible, je vais essayer de le faire, mais je suis sûr que je n’y arriverai pas :
D’abord il n’y a pas de contre-transfert, c’est déjà assez qu’il y ait "le tranfert".
Pour le définir Freud emprunte au discours des banquiers, puisque de terme vient de là : transfert de fond, et bons investissements, sont les mamelles de la finance, pour gagner beaucoup d’argent.
Dans la psychanalyse, l’analysant exporte le "fichier" de son histoire vers son analyste. tranfert donc.
En retour, l’analyste "importe" ce fichier vers sa rubrique "comprenoire", avec l’aide d’un traitement de texte (son propre dictionnaire qu’il a dans la tête) et il va le débarrasser de ses débris et autre cheval de troie (les symptômes du sujet) qui le font bugger.
Puis, il "exporte", ce fichier amélioré (interprété), vers l’analysant (transfert) qui lui l’importe dans sa comprenoire. Il en est satisfait, soulagé, par rapport à ce qu’il était avant.
Donc le transfert est toujours réciproque, même s’il est asymétrique.
Bien entendu, nous ne sommes pas que des machines(seulement un petit peu), il s’accompagne d’affect, amour, haine, pitié, joie, tristesse, etc…
Le transfert c’est tout ça. Il est à la fois celui de l’analysant et celui de l’analyste.
Seulement l’analyste il est payé pour ne pas faire de confusion entre le sien propre et celui de son analysant.
Pas besoin du terme de contre- transfert. Puisque au contraire il est "avec-le transfert", comme un bonus (le + de chez Cartier).
A dire vrai, dans certain cas, je préfère la thérapie TTC, aux psychothérapies d’inspiration/expiration de la psychanalyse, pourquoi ?
- La plupart des psychothérapie-analytiques, finissent par des impasses, de sorte qu’elles peuvent fermer définitivement, la voie d’accès à l’inconscient du sujet.
- Les TTC, opèrent dans le transfert (celui que définissent les psychanalystes), mais ils ne l’interprètent pas, laissant ouverte la porte d’entrée à l’inconscient freudien qu’ils récusent catégoriquement - c’est logique, on ne peut pas boucher un trou que l’on ne voit pas. Ils peuvent lever une phobie ou des toc toc (ENTRÉE), et c’est un progrès de débarrasser un sujet de comportements, très invalidants, pour la vie quotidienne.
C’est ce que Freud, après-tout a fait pour "Le petit Hans", en lui lançant une interprétation spécialement conne, à la seule séance où il l’a reçu en consultation.
En effet il lui a dit franco : "Je savais qu’un petit garçon viendrait au monde, qui aimerait trop sa maman et aurait peur de son papa…etc, à la revoyure !
" A la sortie de ce très bref entretien, le petit garçon de 4 ans, se tourne vers son père et lui dit :
"Qui c’est ce gugusse binoclard, il parle au bon Dieu pour savoir des trucs comme ça ? Maintenant papa toi qui ne comprend rien à rien, même que c’est pour ça que t’es trop gentil, tu noteras tout ce que je dis pour aller le porter au Professeur, lui il comprendra. Il m’étudie, je deviendrais célèbre, et je m’en fous si des comportementalistes, s"essuient les pieds sur mon cas, maintenant que je suis devenu Directeur de l’Opéra de la grosse pomme".
Je hais l’autisme, et si je devais baiser la main du Pr. Montagnier (découvreur du HIV, et bientôt du virus et du vaccin contre l’autisme, comme il l’annonce), je le ferais.
Après quoi, je me mettrai une corde au cou, de la cendre sur la tête, et comme le petit bourgeois que je suis, je donnerais les clés de la psychanalyse aux ordures du "Livre noir de la psychanalyse" pour que l’on trouve un vaccin contre l’autisme.
Les grandes associations psychanalytiques (IPA comprises) se déchirent depuis toujours, c’est l’essence même de la psychanalyse qui repose sur les psychanalystes ne pouvant pas faire liens sociaux, parce qu’ils sont "des épars dépareillés" (Lacan), ce qui ne les empêchent pas de pratiquer l’endogamie et le népotisme dans leurs attroupements respectifs.
Muettes comme des carpes sur la question de l’autisme, elles s’affolent aujourd’hui, parce que certains se sont levés pour leur dire :
"Assez".
Comment osent-elles vouloir empêcher des familles qui veulent prendre soin de leurs enfants, en leur donnant les moyens d’une vie décente ?
Les voilà toutes qui se précipitent pour organiser des journées sur l’autisme.
Quelle arrogance, quelle bêtise !
Tant pis pour elles (ces associations), pas forcément les quelques rares psychanalystes, simplement honnêtes intellectuellement. Parents, d’enfants autistes, sachez que de grands patrons de médecine, de mes amis du temps heureux de nos études de médecine, vont se mobiliser pour votre cause - j’ai même beaucoup de mal à les retenir, tellement ils veulent jeter la psychanalyse dans les oubliettes de l’histoire.
Quand l’État respectera ses obligations, vous aurez les moyens d’améliorer toutes les pratiques éducatives adaptées à vous enfants, car elles en sont encore à leurs début.
Avec le sérieux et la rigueur du penser pratique du quotidien, qui est la seule chose importante dans la vie, vous savez déjà ce qu’il vous faut faire. Bienvenue à une Jam session.
La querelle des diagnostiques : une interview du Docteur Valas, par JAM. JAM :
Cher Dr. Valas, permettez-moi d’abord de vous remercier d’avoir accepté de répondre à nos questions pour la revue biquotidienne Lequhul.
Pour ma part j’ai débuté dans la carrière journalistique il y a près de 50 ans, ce qui fait que je ne suis pas d’une grand fraicheur. A l’époque j’avais déjà entendu parler de vous, parce que vous êtes connu comme le loup blanc.
Vous êtes Médecin, exerçant à Paris, Psychiatre exerçant à Paris et de surcroit Psychanalyste exerçant à Paris, tout ça à la même adresse.
Peu de gens savent, car vous êtes d’une discrétion de colombe, qu’avant d’être stabilisé, vous étiez un grand baroudeur.
Vous avez fait partie de la première mission de La Croix Rouge Internationale au Biafra en 1968, où vous vous êtes rencontrés avec le Dr. Bernard Kouchner, lequel m’a dit que vous aviez fait votre thèse de médecine, intitulée Organisation et Résultats d’une équipe de la Croix Rouge Internationale Biafra.
Deux ans après rebelote, vous partez avec 40 de vos collègues en Jordanie au moment de « Septembre Noir », pour secourir les populations civiles palestiniennes réfugiées dans des camps de misères, qui étaient bombardées par l’armée Jordanienne.
Vous avez sillonné en zigzag le monde entier.
Fait une analyse avec l’inestimable psychanalyste Jacques Lacan, dont vous êtes fan depuis toujours.
Bon passés ces salamalecs, entrons dans le vif du sujet, je vous ai convoqué pour vous faire obligation de nous dire ce dont il s’agit dans ce que l’on peut appeler « la querelle des diagnostiques », qui vous opposent vous qui êtes un représentant des classiques à ceux qui sont les ultra-posts moderne qui en seront dans les semaines à venir à leur Ve DSM. On n’arrête pas le progrès !
Dr. Valas : Je vous préviens, je suis partisan, je n’ai jamais lu une seule ligne des 5 DSM que l’on nous inflige depuis, si ma mémoire ne flanche pas, 1984, un date ! Au fond je suis un psychiatre classique, c’est-à-dire humaniste, et non pas neuro-psy scientifique.
Je fais donc usage de la nosographie classique, dont la dernière fut élaborée par le Professeur Henri Ey, hélas disparu aujourd’hui comme son grand ami l’inestimable Dr. Jacques Lacan, qui est le seul maitre que je me suis reconnu après mon père et ma mère adorée.
Je fais donc usage dans ma clinique de cette nosographie classique, mâtinée de Lacan.
Pour nous, il est normal d’être psychotique, normal d’être névrosé, normal d’être pervers (pour ce dernier il n’est pas à confondre avec la perversité, c’est-à-dire la profonde méchanceté des harceleurs).
Tout ça étant normal, je ne fais jamais de diagnostique qui ne me sers à rien dans ma pratique.
J’appelle mes patients par leur nom et prénom et ainsi ne fait jamais d’erreur diagnostique.
JAM : Puisque c’est comme ça, ça va simplifier mon interview. J’aimerai mettre à l’épreuve votre sagacité clinique, en vous donnant le nom de quelques personnes, qui ont un rôle très actif, dans cette histoire du Mur, pourriez vous faire un diagnostique sur chacun d’eux ? S’agissant de vous-même d’abord cher Patrick Valas ?
Patrick Valas : Jacques-Alain Miller a dit que j’étais paranoïaque (comme il le disait pour le Pr. Pommier).
Bien sûr comme nous étions dans la même école psychanalytique d’orientation lacanienne, j’ai beaucoup réfléchi.
Finalement c’est non, je suis un hystérique mythomane pas encore parfait.
JAM : Éric Laurent ?
PV : Sans hésitation, comme il a une formation de directeur de marketing, et qu’il est très complexé de ne pas être médecin, je dirais que c’est un obsessionnel convaincu.
Il a passé son temps en ritournelle à dire que Jean Clavreul était nul, et qu’il fallait exclure de l’ECF, le Pr. Pommier, parce qu’il avait les yeux injectés de sang, et qu’il finirait par « révolvériser » Jacques-Alain.
JAM : Agnès Aflalo, et Alexandre Stevens ?
PV : Là, je ne peux rien dire, comme ils sont médecins, j’ai un devoir de contrefraternalité, à respecter.
La seule chose que je peux me permettre, mais c’est mon fantasme, si AA était mariée avec Jacques-Alain Miller, il formerait un couple encore plus méchant que celui de Jacques et de Juju gnan-gnan.
JAM : Esthéla Solano ?
PV : Une hystérique ordinaire, qui autrefois, étant très gentille. Mais depuis devenue, ce qu’elle est devenue. Quelle Angoisse ?
JAM : Sophie Robert ?
PV : Sûrement pas une perverse, comme on le dit chez les psychanalystes et quelques psychiatres égaré, parce qu’il n’y a pas de perversion chez les femmes, pas plus qu’il n’y a de bonne ou de mauvaise mère.
Vous êtes déçu hein ?
La seule chose que je lui reproche est de ne pas connaitre du tout ce qu’est la psychanalyse, ce n’est pas gênant tant qu’elle n’exerce pas la psychanalyse.
JAM : Jacques-Alain Miller.
PV : Je suis extrêmement embarrassé, parce que c’est l’un des deux gendres de mon Maitre Jacques Lacan qui à eu 3 enfants d’une mère qu’il a plaquée, et d’une fille Juju épouse Miller, qu’il a eu d’une autre femme.
De plus il est co-auteur des séminaires de Lacan, si bien qu’on ne s’y retrouve pas.
Qui des deux à écrit quoi ?
J’ai tranché de la façon le plus simple :
Quand c’est bon, c’est Lacan.
Quand c’est mauvais c’est Jacques-Alain Miller.
C’est un paranoïaque, génial.
De temps en temps, il a des hallucinations visuelles : il se prend pour un lampadaire, dans son délire il se voit éclairant le monde.
JAM : Merci Pat, t’as bien raison de les épingler comme des « vignettes cliniques », ils font bien des diagnostiques sur tout le monde et interprète le moindre geste de chacun. Patrick Valas 20 juin 2012.
Un nommé Yann Leroux, Docteur en psychologie, Docteur en Psychanalyse, à fait main-basses sur le groupe AUTISME, en éliminant pendant la nuit tous les administrateur-fondateurs (101) de ce groupe ouvert au publique qui comprend 2900 membres.
Voilà comment se conduit ce bonhomme, et aussi certains diplômés de psychanalyse sous la houlette de nos émérites Professeurs qui enseignent à l’Université la psychanalyse en tant que psychanalystes, dans des départements de psychologie.
Cela donne, j’en ai le témoignage par des psychanalystes qui viennent me demander un contrôle de leur pratique : un engluement imaginaire de la pratique analytique mise en avant par de tels personnages sans doute dans de nombreux CMPP en France.
Ils tiennent un discours visqueux, pseudo-éducationnel. Je me suis retiré de tous les groupes de psychanalyse auxquels je participais, pourtant fondés par des psychanalystes, pour protester contre leur apathie.
Il faut dire qu’ils sont bien à l’abri des turbulences du monde, se gargarisant « Du Malaise de la Civilisation », assis au fond de leur fauteuil.
En France la plupart des grandes associations psychanalytiques, sont gouvernées par des gérontocraties exténuées.
Un grand nombre d’entre eux, venus du monde entier, et de toutes obédiences, sont venus s’inscrire dans ce groupe , où nous commencions à nouer le dialogue avec des familles ayant des enfants « autistes », voire aussi avec d’autres sujets se présentant comme tels ouvertement sur Facebook.
Il faut chasser Rastafire (c’est son avatar sur le net), qui a pris « le pouvoir » par des moyens tout à fait légaux, en profitant d’une et même plusieurs failles dans leur savoir et notamment :
- s’agissant du dit « autisme » cause nationale et internationale 2012, et sans doute aussi l’agonisante psychanalyse.
S’agissant du juridique concernant leur pratique.
- S’agissant de l’informatique, dont ils tirent profit pour faire propagande de leur discipline, sans en connaître les moindres bases élémentaires.
Comme psychanalyste de quartier, je considère que ma pratique relève de l’artisan et du bricoleur.
Comme ambition, je me suis fait un devoir de savoir dans toutes les formes de savoir, pour donner sens transmissible et vérifiable à ce que je fais dans la clinique des cures que je mène au quotidien.
Patrick Valas. Paris le 12 2012
UN GRAND CROCODILE DANS LA BOUCHE DUQUEL VOUS ĒTES, C’EST ÇA LA MÉRE ?
"Un grand crocodile dans la bouche duquel vous êtes c’est ça, la mère.
On ne sait pas ce qui peut lui prendre tout d’un coup, de refermer son clapet.
C’est ça, le désir de la mère ». (J. Lacan le 11 mars 1970). Freud n’a jamais parlé des crocodiles. Lacan n’en parle que quelques fois, mais pas à propos de la mère.
Qu’il puisse en faire « un crocodile », est quand même un peu fort de café.
Cette citation a beau n’être qu’un hapax chez lui, il nous faut bien examiner cette assertion pour le moins un peu abusive, d’une façon sérieuse.
Il est quand même étrange que la mère ici soit « masculinisée », car il s’agit bien de « le » crocodile.
Il aurait été plus cohérent de dire « la » crocodile.
Mais ce n’est pas tout, en affirmant cela Lacan va à l’encontre de toute la mythologie grecque, dans laquelle la psychanalyse va puiser ses sources concernant l’originaire, quand elle est confrontée à ses impasses, cf. son élucubration oedipienne, que son affabulation du « Père » de la Horde ne conforte pas non plus, pour la raison que dans ce cas, les mères et les femmes jouent un rôle mineur.
La preuve, les fils, après avoir trucidé la brute jouisseuse sans entraves, aucun d’eux ne se précipite sur aucune d’elle pour la baiser.
Pas touche, c’est la règle.
Or dans l’antiquité grecque c’est Kronos qui dévore son fils, et non pas Gaïa.
Un renversement se produit là dans l’enseignement de Lacan, il est peut-être passé inaperçu, de ses élèves, c’est une habitude chez eux de comprendre tout de traviole.
En effet, Lacan au départ de son enseignement situait la mère du côté de la jouissance, et le père du côté du désir.
Mais quand il s’avance dans ses élaborations des différentes modalités des jouissances chez l’humain, une bascule va se produire :
La mère est du côté du désir, elle introduit l’enfant à la langue et donc à la loi, tandis que le père est situé du côté de la jouissance, embarrassé d’elle comme un poisson d’une pomme.
Il lui arrive d’en devenir un abruti. On a vu ça dans un fait divers « New-Yorké « récent. Qu’en pensez-vous ?
AUTISME.
Freud n’a jamais fait usage du terme d’autisme.
Lacan, ne l’emploie que 3 ou 4 fois, pour dire que certains sujets ont des difficultés avec les mots, mais il n’isole pas l’autisme comme une entité clinique spécifique.
Il ne donne pas la primauté au Symbolique sur tout, et par conséquent pas à l’inconscient, même dans la cure psychanalytique, puisqu’il faut y compter aussi avec l’Imaginaire et le Symbolique.
Freud comme Lacan sont intraitables concernant la définition et l’usage de l’interprétation analytique.
IIs s’élèvent et condamnent sans équivoque toute interprétation analytique, qu’ils qualifient de « sauvage » hors de la cure.
Cela n’a jamais empêché des psychanalystes de s’y précipiter.
On a connu ça, en France après 1968. Par exemple une « psychanalyse » des évènements de 1968, publiée dans un ouvrage intitulé « L’Univers contestationnaire » d’un nommé André Stéphane (pseudo révélé plus tard de deux psychanalystes Béla Grunberger et Janine Chasseguet-Smirgel).
Il y était écrit, entre autres, que les pavés lancés sur les CRS par les étudiants étaient des objets petits a.
Puis un jour on a vu surgir un type, que l’on peut considérer comme un pionnier en la matière.
Il s’est mis à « interpréter » les lapsus des hommes politiques, et même à les épingler par des diagnostics empruntés à la nosographie de la psychiatrie classique.
Cela lui a réussi, puisque son ambition première était de devenir célèbre.
Et puis après dans cette veine, il y a eu Marie-Claire, Votre Beauté, et toute une série de médias diversement valables.
Des psychanalystes leur ont emboités le pas pour pouvoir y briller, sous le prétexte d’un aphorisme mal compris de Lacan :
« L’inconscient c’est la politique ».
Freud a fait quelques excursus, pas toujours heureux, hors de son champ.
Son Moïse… et Un souvenir d’enfance de Léonard de Vinci, en témoignent.
Lui fallait-il en passer par là pour illustrer ce qu’est le démenti pervers, ou bien le souvenir-écran ?
Lacan, pour sa part, va plutôt chercher en dehors de la psychanalyse des bouts de savoir qui permettraient de servir la praxis analytique.
Il ne fait pas de psychanalyse de l’art, ni de la religion, ni de quiconque n’est pas venu lui demander une psychanalyse.
A cet égard, je peux livrer ici un scoop, que je tiens de la bouche même de ces deux protagonistes : Pierre Viansson-Ponté, journaliste célébrissime du journal Le Monde avait sollicité Jacques Lacan pour qu’ils écrivent ensemble un livre sur le Général de Gaulle.
Lacan a refusé tout net.
Alors que Freud a toujours donné la primauté à la relation de l’enfant au père, comment se fait-il que peu à peu des psychanalystes mettent en avant celle de sa relation à la mère ?
Freud comme Lacan ont toujours affirmé sans équivoque, que les parents ne peuvent pas être tenus pour responsables de ce qui détermine l’enfant à faire des choix, ou à ne pas pouvoir les faire (pour des raisons que nous ne savons pas encore réellement, dés le premier cri, de ce que sera son « orientation subjective ».
De même que le psychanalyste, dans les entretiens préliminaires à son entreprise, procède à « une rectification des rapports du sujet au réel » (lire Freud dans le cas de Dora).
En langage moins rude, cela veut dire, qu’il serait utile pour le patient de trouver une insertion plus solide dans la réalité d’un travail.
Quant à l’enfant il ne saurait lui suffire de venir une fois par semaine à sa séance d’analyse, il a à « apprendre à apprendre ». On appelle cela l’éducation et l’enseignement scolaire.
J’ouvre ici le débat.
La Psychanalyse est-elle une escroquerie ? Si quelques personnes voulez bien être assez gentilles, pour écrire ici ce qu’elles en pensent ?
L’ESCROQUERIE en QUESTION :
Lacan dit en 1977 : « Notre pratique est une escroquerie : bluffé faire ciller les gens, les éblouir avec des mots qui sont du chiqué, c’est quand même ce qu’on appelle d’habitude du chiqué… ».
Comme j’étais en analyse avec lui depuis plusieurs années, en plus pratiquant la psychanalyse et faisant des contrôles réguliers chez lui de ma pratique, quand je l’ai entendu dire ça, j’étais bien obligé de me poser la question de savoir si moi-même j’allais poursuivre ma formation d’escroc, ce que je n’étais pas auparavant.
Il faut bien dire que c’est vachement tentant quand on est qu’un hystérique mythomane ordinaire.
À l’époque Lacan avait la réputation internationale d’être un charlatan.
Même et surtout dans sa propre école.
D’ailleurs des psychanalystes de cette école qui se réclamaient de son enseignement, ne se privaient pas de dire, à la cantonade qu’ils le considéraient comme un théoricien de génie, mais ils déconseillaient vivement, et même plus avec acharnement à quiconque de lui demander une analyse.
Certains ne se sont pas privés d’ailleurs de me le dire en face « méfiez-vous de lui, il y a beaucoup de suicidés chez ses analysants ».
Je ne vais pas donner des noms ici, mais pour des raisons strictement personnelles et humanitaires.
Cela m’a beaucoup stimulé, parce que je considère que la psychanalyse est la meilleure façon de devenir un « suicidé de la société ».
Au fond de ne pas collaborer à la saloperie généralisée de notre temps.
Il m’a donc fallu toute ma vie durant, démontrer que j’étais un analyste (et peut-être aussi bien un escroc).
« Ils ne s’autorisent que d’eux-mêmes » dit la rumeur publique.
Cela voudrait-il dire, qu’il suffirait d’acheter un divan et un fauteuil pour entrer dans les meubles de la psychanalyse ?
Comme c’est une profession non réglementée, beaucoup ont fait cette démarche.
On appelle ça s’installer, même quand on le « mérite » pas.
Lacan dit tout autre chose : « L’analyste ne s’autorise que de lui-même ».
Ce qui est assez accablant –pour sûr et même plus dirait Dupont à Dupond.
Pour avoir chance d’apercevoir ce qu’est un analyste, y’a qu’à regarder du côté de l’esclave, raison pour laquelle j’ai écrit faut « du mérite »…et pourquoi pas évoquer ici le dit par Freud« masochisme originaire, qui n’est pas la perversion ?
Cette formulation demande à être explicitée.
La négation, la dénégation même peut-on dire ici, porte non pas sur « s’autorise » mais sur « que de lui-même ».
Donc, cela signifie qu’il n’est pas tout seul à décider.
La 1e exigence est que pour devenir psychanalyste il faut au moins avoir fait une psychanalyse.
La 2e exigence est que cette analyse ait été menée jusqu’à sa fin, c’est-à-dire jusqu’à son terme logique démontré en raison.
Démontrer en raison, selon Lacan, qui en cela s’oppose à la tradition de l’Association Psychanalyse International.
Elle n’a pas voulue de lui comme « didacticien habilité à former des psychanalystes », mais pas comme praticien, il pouvait aller se faire foutre.
Pour Lacan, ce n’est pas à l’institution analytique de vous donner le « permis de conduire » des cures, avec le tampon : « Je soussigné sur l’honneur Président de l’institution machin-chose que M. x est psychanalyste certifié conforme et normal.
Au contraire, pour Lacan c’est à celui qui entre dans la carrière de démontrer qu’il est un analyste.
On peut saisir que dans la formulation précitée l’accent est mis sur « l’analyse » et non pas sur « un analyste ».
Cela suppose, que cette « un » qui se déclare être « un analyste », ne s’autorise pas comme tel, du fait qu’il aurait des analysants.
Évidemment dans la pratique il en est tout autrement.
Le plus souvent, surtout chez les « lacaniens et néanmoins freudiens de structure », non seulement celui qui débute dans la pratique analytique est encore en analyse, mais il est souhaitable aussi qu’il fasse des contrôles en s’adressant à un autre analyste, de son choix, qui veut bien le recevoir pour travailler avec lui, ce qui ne veut pas dire que cet analyste consulté le reconnaisse comme psychanalyste.
Il en est tout autrement du côté de « l’Internationale » qui ne reconnaît comme analyste que des personnes répondant à des standards « scientifiquement calculés sur le temps de l’horloge ».
« L’analyste ne s’autorise que de lui-même » est à lire comme un axiome : x ---r. L’analyste = x, Que peut signifier « lui-même » ?
Ce qui est identique à lui-même, qui ne peut être que le réel, dans sa définition la plus générale soit : « ce qui revient toujours à la même place ». « De lui-même » = Réel ».
On peut écrire Autrement dit un analyste ne s’autorise que de son fantasme. C’est sa seule fenêtre sur le réel, il doit y mettre du sien dans sa pratique.
Il lui faut avoir une éthique, puisqu’il n’existe aucune garantie absolue dans notre champ. Je jure sur la tête, de qui ici voudra bien me prêter la sienne, que je n’ai jamais recommandé à personne de me demander une psychanalyse.
J’invite mes amis à quitter le groupe AUTISME, je vais le couler par le fond.
L’expérience a été riche de démontrer, si c’était à démontrer, que sur Facebook, les imbéciles et les canailles finissent toujours par triompher.
Quant à moi, je vérifie une fois de plus la pertinence, de cette formule que j’emprunte à Winston Churchill :
"LE SEUL SUCCES C’EST D’ALLER D’ÉCHEC EN ÉCHEC, SANS PERDRE SON ENTHOUSIASME". :-)))))))))
FRDM :
APPEL AUX MEMBRES : Si vous n’avez plus l’intention d’écrire dans le précédent Groupe "Autisme", stérilisé par un administrateur unique « psychanalyste » après qu’il a supprimé tous les autres administrateurs, PENSEZ À QUITTER LEDIT GROUPE PRÉCÉDENT STÉRILISÉ, afin de ne pas lui laisser l’importance de son nombre de membres devenus passifs.
Vous pourrez toujours consulter ledit Groupe "public" précédent stérilisé.
— N.B : Pour "quitter" un Groupe, cliquer sur l’icone à l’aspect de molette (roue dentée) sous le bandeau d’image(s) de haut de page du Groupe.
— Message d’administrateur (en l’occurrence, un des administrateurs non hostiles à "la psychanalyse", mais pas n’importe laquelle… : celle qui reconnaît la prééminence, d’ailleurs législative, de l’éducation sur l’interprétation et le soin psychiques).
OlivierBousquet
Si Freud avait été une femme, si nos sociétés européennes d’alors et de maintenant avaient été égalitaires, féministes ou matriarcales, quelles idées psychanalytiques aurions nous aujourd’hui ?
Est-ce que les théories sexuelles fondatrices de la psychanalyse auraient pu être inversées ou ne pas exister ?
D’où la question ?
1) : Les conceptions sur l’autisme auraient-elles été différentes ?
Ici et là subsistent les traces des sources originelles du big bang psychanalytique créateur de la constellation autistique que nous les hommes avec un petit "h", devrons assumer sur le plan anthropologique.
Par un pouvoir très particulier que par autorité sociale nous nous sommes octroyés, nous avons notamment laissé construire, exprimé, cautionné, des définitions déterminantes sur la psychée féminine pendant la grossesse dans les premières semaines qui suivent l’accouchement, et sur le fonctionnement psychologique de leurs enfants.
"Leurs" enfants… car "nos" enfants impliquerait une implication plus proche qui ne semble pas compatible avec des conceptions stigmatisantes, à moins que ces conceptions ne soient qu’un reflet hypocrite et un peu "médicalisé" des relations de dominations hommes-femmes.
Ce qui amène la question ?
2) : Comme il semble que les auteures aient suivi les fondateurs de la psychanalyse sans remettre en question l’attribut masculin omniprésent dans les théories, faudrait il attendre un mouvement féminin qui refonde une autre psychanalyse ? Les hommes en seraient-ils capables ?… Voici une illustration de l’errance dévastatrice d’un grand chef chamanique : http://autismeinfantile.com/prise-e…
J’ai une question pour Patrick Valas :
Pensez-vous que Alexandre Stevens, Esthela Solano et Eric Laurent m’auraient intenté un procès si Jacques-Alain Miller ne les avait sommé de le faire ? En d’autres termes, quel est leur degré d’autonomie vis à vis du sous gourou ?
Sophie Robert
Chère Magali je n’ai jamais été lacanien mon analyste (quatre ans et demi) était Jacqueline Cosnier membre titulaire de la Société psychanalytique de paris (SPP).
J’ai en tout et pour tout suivi une conférence de Lacan et baigné entre 1967 et 1976 dans le bain psychanalytique du milieu lyonnais psychanalytique.
Plus récemment en 2005 j’ai discuté avec les lacaniens après le rapport INSERM, pour essayer de comprendre leur argumentaire. J’ai aussi débattu à la TV avec Grimbert et les deux frères Miller…
De toute manière je pense qu’il vaut mieux passer du temps à développer les TCC que polémiquer avec les lacaniens
.j’y ai consacré l’essentiel de mon temps professionnel. Je pense que la pensée lacanienne est essentiellement une idéologie d’ordre religieux, qu’elle se présente comme une philosophie, une pratique psychothérapique ou encore une politique : ce qui a fait son succès en France est son imprégnation de catholicisme le plus rétro : ce que disait d’ailleurs clairement Lacan à la fin de sa vie.
Je préfère dans le même ordre d’idée lire Saint Augustin à qui Lacan a d’ailleurs beaucoup emprunté.
L’ECF est somme doute une secte issue de l’Eglise lacanienne après sa dissolution par le Maître peu avant sa mort. Amen jean cottraux
Moi à Jean Cottraux :
Jean Cottraux, il ne faut pas confondre les duettistes Miller et leur clique avec Jacques Lacan.
Rendez-vous compte, vous vous êtes frité avec eux en 2005, soit 24 ans après la mort de mon Jacques Lacan adoré.
Déjà de son vivant, les derniers mois de sa vie, ils se sont servis de lui comme d’ une serpillière.
Lui qui parlant de la" vraie religion", parce qu’elle se disait comme telle, la dite Catholique Romaine, proférait à Rome le 1e novembre 1974 :
"La foire, lasciate speranza et l’archiraté", dans sa fabuleuse "Troisième", que j’ai sauvé du naufrage en l’enregistrant et en la transcrivant.
Rien que ça, devrait vous mettre la puce à l’oreille.
Écoutez là, au moins une fois, 2h30, rien que bonheur, on ne sait jamais.
Si Dieu existait, avant que d’aller brûler en enfer, où de toute façon vous allez retrouver Miller, les pintades qui l’entourent et leurs dindons.
Fallait me téléphoner. :-))))
Je vais essayer d’intercéder pour vous auprès de notre Sainte Vierge Marie, pour que vous soyez lavé de vos péchés - enfin d’au moins 2 ou 3, les plus accablants.
A dire vrai, dans certain cas, je préfère la thérapie TTC, aux psychothérapies d’inspiration/expiration de la psychanalyse, pourquoi ?
Les grandes associations psychanalytiques (IPA comprises) se déchirent depuis toujours, c’est l’essence même de la psychanalyse qui repose sur les psychanalystes ne pouvant pas faire liens sociaux, parce qu’ils sont "des épars désassortis" (Lacan), ce qui ne les empêchent pas de pratiquer l’endogamie et le népotisme dans leurs attroupements respectifs. Muettes comme des carpes sur la question de l’autisme, elles s’affolent aujourd’hui, parce que certains se sont levés pour leur dire : "Assez". Comment osent-elles vouloir empêcher des familles qui veulent prendre soin de leurs enfants, en leur donnant les moyens d’une vie décente ?
Les voilà toutes qui se précipitent pour organiser des journées sur l’autisme. Quelle arrogance, quelle bêtise !
Tant pis pour elles (ces associations), pas forcément pour les quelques rares psychanalystes, simplement honnêtes intellectuellement.
Parents, d’enfants autistes, sachez que de grands patrons de médecine, de mes amis du temps heureux de nos études de médecine, vont se mobiliser pour votre cause
j’ai même beaucoup de mal à les retenir, tellement ils veulent jeter la psychanalyse dans les oubliettes de l’histoire. Quand l’État respectera ses obligations, vous aurez les moyens d’améliorer toutes les pratiques éducatives adaptées à vous enfants, car elles en sont encore à leurs début. Avec le sérieux et la rigueur du penser pratique du quotidien, qui est la seule chose importante dans la vie, vous savez déjà ce qu’il vous faut faire. Bienvenue à une Jam session.
Il est remarquable que le seul affect observable dans le règne animal est une ébauche d’angoisse.
On parle ici des animaux sauvages, pas des espèces domestiques.
En revanche la colère en est totalement absente.
J’ouvre ce fil pour interroger, la colère collective qui peut se manifester ici parfois.
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