L’ERRANCE COMME STYLE DE VIE.
Il y a actuellement chez certaines femmes psychanalystes, une fâcheuse tendance générale, à vouloir faire croire que Freud était un misogyne incurable, obsédé sexuel de surcroit, voire pédophile avéré, et que Lacan n’était qu’un macho redoutable, avec son « Nom-du-Père », le Phallus et son affirmation qu’une « vraie » femme n’aurait pas d’autre destinée que d’arracher son « homme » à son régiment, pour l’épouser et lui faire des enfants.
Elle-même se faisant son « symptôme », pour qu’il y ait, entre eux « rapport-sexuel » ( terme mis entre guillemets ici), pour rappeler que ce n’est pas à confondre avec les relations sexuelles (note de l’auteur).
Qui plus que Freud, a su avouer qu’il ne comprenait rien à ce que « femme veut » ?
C’était leur rendre hommage, lui qui mandatait sa fille Anna à le représenter et parler à sa place dans les congrès psychanalytiques de son époque.
On savait qu’elle vivait en Lesbos.
Et Lacan de dire que les femmes sont les meilleures psychanalystes, parce que leur inconscient est plus « échancré » que celui de l’homme, elles ont ainsi les coudées plus franches, pour leurs interprétations dans une cure analytique, ajoutant une petite bémol, pour ne pas les déchainer, « les pires à l’occasion ! ».
Que signifie cette affirmation lacanienne qu’une femme se fait « symptôme » pour un homme ?
Lequel d’ailleurs est le plus souvent « ravage » pour elle - je laisse de côté, son analogie lacanienne, qu’une mère est le plus souvent « ravage », pour sa fille.
Lacan, a toujours distingué le « sinthome-il » du « sinthome-elle », pas de confusion sur ce registre.
On le sait, l’État civil, nous range ou comme femme ou comme homme, mais la psychanalyse l’affirme catégoriquement, tout sujet choisit son identité sexuée indépendamment de son anatomie.
Quand Lacan produit ses formules de la sexuation et les « Noms-du-père », il nous affirme que les « Non-dupes-errent », c’est le même savoir, mais pas le même sens.
En ajoutant que ceux qui ne sont pas dupes de la structure errent.
Ce qui se démontre à chaque instant, pour quiconque en est là, tout spécialement sur Facebook, où une multitude se lâche…etc., pseudo ou pas.
Je reviens à cette histoire qu’une femme se fait « symptôme » par l’homme.
C’est très simple, à la condition qu’elle n’en soit « pas dupe »…. car pas dupe du « Tout », puisqu’elle est « pas-toute », assujettie à la castration qui n’est que symbolique.
Autrement dit, elle erre, à son gré, car tout simplement, comme ceux et celles qui ne sont pas « amoureux de leur inconscient », de cet inconscient qui est un savoir plutôt emmerdant, elles errent où elles veulent, pour se faire une vie un peu plus amie.
Patrick Valas, work in progress. le 25 octobre 2019
Patrick Valas : L’ERRANCE COMME STYLE DE VIE.
vendredi 25 octobre 2019
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