Merci pour cette transcription, merci aussi à Jocelyne Arnoux, pour sa belle et forte incantation à travers les murs - en une lettre elle m’a fait voyager dans un séminaire où elle s’est ennuyée et cet ennui devient passionnant par ce qu’elle en dit et fait d’autre, sa pensée non coupée des émotions, des langues, du verbe, de la poésie.
Les questions politiques abordées ainsi, dans leur le concret d’une distance prise d’avec les impasses des fonctionnements gouroutiques rétro métro, métro boulot dodo
en ces heures si violentes en France où les menaces racistes ne sont pas que menaces mais bien lignes de démarcation sur les quelles, contre lesquelles, et plus encore à travers lesquelles, le cas échéant, et à partir d’ailleurs, de plus vastes territoires que ces frontières récurrentes des coloniales distributions, des résistances sont à construites, pour lier et délier un vivre ensemble urgent, avec des limites posées plus juste, juste comme en musique les harmoniques se déploient sont choisies, se chantent
j’ai été libraire en sc humaines et en pscychanalayse 15 ans
dans les deux meilleures librairies de Paris liée à ces domaines
J’ai un temps rencontré ainsi, par le bord modeste et très intéressant d’un travail que j ’aimais d’un travail assez difficile qui m’avait entre autres ramenée à la lecture, à l’étude,
à l’observation hors séminaires et cabinets de beaucoup de psy
et aussi en séminaire
ce qui était extraordinaire c’était les transversalités dans les rencontres, les mouvements de pensée, les présences en actes d’une humanité
et pas une fois, bien sûr, je n’ai rencontré en verticalité installée un groupe brillant en lui-même
mais bien dans les inter textes, les positions confrontées,
dès lors que l’impossibilité de dire, d’être entendu, était prégnante, évidemment, apparaissaient les mêmes phénomènes que ceux « décrits », traversés, refusés, pétris par Jocelyne Arnoux : déjà à l’œuvre le diktat sans intérêt, étalé nu dans ses pauvres enjeux d’un pouvoir non partagé
Inès de Luna
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