Antoine Lacan vous invite à la soutenance de sa thèse
« Potentialités d’une mesure télédétectée du dioxyde de carbone atmosphérique par spectrométrie par transformée de Fourier statique »
le Vendredi 3o Avril 2010, à 10h
à l’Université Pierre et Marie Curie.
Tour 25, 2e étage, couloir 55-45, salle 203
Devant le jury composé de
Claude CAMY-PEYRET, Rapporteur
Jean-Louis MEYZONNETTE, Rapporteur
Jean-Pierre MAILLARD, Examinateur
Jean-Michel LE DUIGOU, Examinateur
Guy CERNOGORA, Examinateur
François-Marie BREON, Directeur de thèse
L’amélioration de la prédiction de l’ampleur du réchauffement climatique requiert une mesure de la concentration en CO2 dans l’atmosphère à l’échelle globale.
Une mesure satellitale pourrait combler ce besoin.
Le CNES a développé un instrument de nouvelle génération adapté aux applications de sondage atmosphérique.
Cet instrument, un spectromètre par transformée de Fourier statique, présente une masse et des dimensions réduites par rapport aux spectromètres classiques.
On étudie l’application du concept à la mesure du CO2, à l’aide d’une maquette au sol représentative d’un instrument embarqué.
Celle-ci mesure le spectre solaire à travers l’atmosphère dans une bande d’absorption du CO2 autour de 1,6 µm.
La concentration en CO2 est déduite de la profondeur des raies d’absorption.
On présente le concept ainsi que sa mise en œuvre expérimentale, tant pour la conception de l’instrument que pour son l’étalonnage et le traitement des données.
Le contenu en information de la mesure est évalué.
On présente la procédure d’inversion des mesures.
On estime par simulation que l’erreur d’inversion est de l’ordre de ±0,6 ppm pour un objectif de ±1 ppm.
Les résultats d’une campagne de mesures atmosphériques sont enfin donnés.
Ils mettent en évidence les bonnes performances de l’instrument : on
atteint des précisions de mesure compatibles avec l’objectif.
La campagne révèle également une sensibilité l’instrument à des paramètres autres que le CO2.
Les déformations du spectromètre, dues aux variations thermiques du laboratoire,
pourraient par exemple être à l’origine d’erreurs de mesure significatives.