Il n’y a pas de séparation entre le corps (dans sa présence animale = l’organisme vivant, où se déploie la vie dont nous ne savons rien)) et le psychique.
Cela on le sait depuis toujours.
Freud le confirme en disant que le refoulement originaire n’est jamais levé, et qu’il a forme d’ombilication, qui s’enracine dans le micelium.
Lacan fait subir un petit bougé à la théorie de Freud.
En effet il y a du trou que fait le signifiant dans le réel, et que seul le signifiant peut faire trou dans le réel.
C’est pourquoi il peut dire que le Réel ( le Réel-réel est un de ses termes pour le désigner) c’est l’impossible à dire et l’impossible à dire.
Et pourtant il faut bien l’écrire, sinon nous n’en saurions rien.
Ce trou ne fait pas séparation entre le dedans et le dehors.
Voilà pourquoi Lacan fait appel à la topologie moebienne pour cerner son affaire du trou.
La séparation ne se fait pas entre le corps et l’esprit, pour insister ici.
Cette séparation se fait au niveau du psychique par la logique.
La logique du vivant, n’est pas la logique du signifiant, même si on ne sait pas d’où vient le signifiant, il est est là depuis toujours avec « lalangue » qui aussi bien sera là après notre disparition.
Peut-on inventer des signifiants nouveaux ?
Rien n’est moins sûr.
Lacan y a échoué faisant par là, ce qui pour lui faisait preuve que cet échec était signe que le Réel
EK-siste (hors de son site) au langage.
patrick valas le 2 nov 2018