Les bigarrures du seigneur des Accords
"Je voudrais vous indiquer quelque chose qui est d’un temps où le français n’avait pas une telle charge de grammaire.
Je voudrais vous indiquer ce quelque chose qui s’appelle Les bigarrures du seigneur des Accords.
Il vivait tout à fait à la fin du siècle XVIe.
Et il est saisissant parce que semble tout le temps jouer sur l’inconscient, ce qui tout de même est curieux, étant donné qu’il n’en avait aucune espèce d’idée, encore bien moins que Freud, mais que c’est tout de même là-dessus qu’il joue.
Comment arriver à saisir, à dire cette sorte de flou qui est en somme l’usage ?
Et comment préciser la façon dont, dans ce flou, se spécifie l’inconscient qui est toujours individuel ?
Il y a une chose qui frappe, c’est qu’il n’y a pas trois dimensions dans le langage.
Le langage, c’est toujours mis à plat.
Et c’est bien pour ça que mon histoire tordue de l’Imaginaire, du Symbolique et du Réel, avec le fait que le Symbolique, c’est ce qui passe au-dessus de ce qui est au-dessus et ce qui passe en-dessous de ce qui est en-dessous, c’est bien ce qui
en fait la valeur.
La valeur, c’est que c’est mis à plat.
J. Lacan, in « L’insu que sait de l’une bévue s’aile la mourre ».
Leçon du 11 janvier 1977.