Jacques Lacan, un analyste.
Il n’est ni héraclitien, ni présocratique, ni platonicien et encore moins aristotélicien.
Il se sent proche des stoïciens pour la différence qu’ils faisaient entre « Signans » et « Signatum ».
Il n’est pas non plus augustinien, ni kantien, ni pascalien, ni hégélien, ni marxiste, ni heidegerrien.
Il n’est pas contre la philosophie, ni contre les philosophes.
Ni pour ni contre, au contraire.
Il a appris à s’en servir pour pouvoir s’en passer.
Il se situe entre savoir (pas-tout) et vérité (mi-dite).
Entre science et religion.
Athée, il reconnait l’existence de Dieure.
Il n’est pas un artiste, il ne pouâte pas-assez.
Il n’est pas non plus écrivain.
Il se range du côté du baroque.
Les bigarrures du Seigneur des abeilles l’inspire.
Il n’est pas lacanien mais freudien.
Il n’a inventé qu’une seule chose : l’objet petit a.
Il est un analyste.
Patrick Valas, 1 octobre 2015