- Je vous propose de poursuivre votre collaboration à l’édition des Séminaires
- Qui serait plus qualifié que vous pour collationner les dactylographies avec eux (...)
- Les affaires de groupe, d’écoles, n’importent pas ici. Au moins à mes yeux
- Puisque l’INA, comme vous le rappelez, a décliné votre offre, transmise par Judith Miller, de (...)
- Pour le reste, vous savez que je n’ai aucune objection, au contraire, à ce qu’on me signale des (...)
- Si vous acceptez de poursuivre votre collaboration, comme je le souhaite je vous remettrai (...)
- A défaut, je prends acte de vos propos (page 8), et vous demande copie de vos (...)
…A DEFAUT, JE PRENDS ACTE DE VOS PROPOS (p.8), ET VOUS DEMANDE COPIE DE VOS ENREGISTREMENTS (JAM).
Judith et Jacques-Alain Miller, m’ont reçu le soir du 27 juin 1991 dans leur salon. Après m’avoir offert une coupe de champagne, ils me laissèrent seul pour que je puisse lire ce que je peux nommer après-coup ce machin . J’ai compris alors que plus jamais je ne voudrais travailler avec eux. Pas un mot ne fut prononcé entre nous, je crois qu’ils avaient compris aussi.
En avril 1991, j’avais quitté l’ECF avec armes et bagages, pour la raison qu’il n’était pas question pour moi de cautionner l’idée que la procédure de la passe, puisse servir à vérifier que le passant « est sous-transfert » (sic), comme l’avait décidé les autorités de l’ECF, sur la proposition de Jacques-Alain Miller.
Par respect pour Jacques Lacan et son enseignement, en l’absence de nouvelle de mes duettistes, en 2001 j’ai remis en mains propres à Judith Miller mes masters originaux des enregistrements du séminaire de son père.
A Patrick Valas
Je reçois ce matin votre exposé du 16 juin dernier, que vous m’adressez, et vous réponds aussitôt en allant à l’essentiel.
Je vous propose de poursuivre votre collaboration à l’édition des Séminaires.
Vous écoutez tous les jours les enregistrements, me disiez-vous jadis.
Qui serait plus qualifié que vous pour collationner les dactylographies avec eux ?
Les affaires de groupe, d’écoles, n’importent pas ici. Au moins à mes yeux.
Je veux aussi vous répondre sur l’utilisation des enregistrements de Lacan-au titre de documents sonores.
J’ai autorisé, à la demande de la télévision belge, l’édition d’une cassette audio-visuelle reprenant l’émission qu’elle avait consacrée à Lacan ; j’ai approuvé l’édition par le Seuil de la cassette de Télévision (« Psychanalyse I et II ») ; la sortie de Radiophonie en cassette audio est prévue pour bientôt ; enfin, j’ai confié au Seuil le soin de réunir les interviews de Lacan disponibles à l’INA, en vue d’une édition.
Tous ces documents furent diffusés du vivant de Lacan. Les enregistrements des Séminaires ont un tout autre statut. Lacan s’est toujours refusé, à ma connaissance, à la diffusion d’un quelconque de ses Séminaires et il ne s’est pas soucié d’en conserver les enregistrements, alors qu’il était attaché, vous le savez, aux sténographies.
Quelle doit être aujourd’hui, dix ans après sa mort, la position de son exécuteur testamentaire ?
En dépit du fait que Lacan n’a pas personnellement conservé les enregistrements de ses Séminaires, il est certain qu’il s’agit de documents du plus grand intérêt, dont la préservation doit être assurée.
Puisque l’INA, comme vous le rappelez, a décliné votre offre, transmise par Judith Miller, de conserver vos bandes.
Puisque l’INA, comme vous le rappelez, a décliné votre offre, transmise par Judith Miller, de conserver vos bandes, je suis disponible pour d’autres tentatives. Il faudrait que les conditions de ce dépôt permettent aux chercheurs de consulter ces archives sonores.
Pour le reste, vous savez que je n’ai aucune objection, au contraire, à ce qu’on me signale des améliorations possibles de la transcription.
Beaucoup l’ont fait. Je préfère quand c’est gentiment.
Si vous acceptez de poursuivre votre collaboration, comme je le souhaite je vous remettrai volontiers la dactylographie d’un Séminaire.
A défaut, je prends acte de vos propos (page 8), et vous demande copie de vos enregistrements.
JAM Paris, le 27 juin 1991
Dans 3000 ans que restera t-il de tout cela ? (Lacan)
Commentaires Forum fermé