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vendredi 2 mars 2012
par  P. Valas

Patrick Landman : L’Autisme et la querelle des classifications nosographiques

Il convient de réaliser sans emphase que nous sommes alors et peut-être à l’insu des protagonistes en face d’une entreprise à tendance totalitaire car quand on veut faire disparaître la folie on veut faire disparaître aussi la liberté. La réaction doit être adaptée et vigoureuse contre cette pensée unique.

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dimanche 4 mars 2012 à 01h26 - par  Elisabeth Guerrier

Merci pour cet article. Je souhaiterais savoir quel est votre point de vue sur cet élément, à mes yeux complètement paradoxal et peut-être également aveu du manque de fermeté de ses assises nosographiques. Le DSM est donc la référence internationale, ce qui suppose déjà un identité de pathologies mentales sans prise en compte des paramètres socioculturels ou sociohistoriques, mais dans sa version américaine, il inclut, en première page une classification par « types » ethniques : afro-américain, amérindien, asiatiques, latinos, à laquelle se joignent les athlètes, les militaires, les femmes etc.
Comment à la fois se prévaloir d’une identification qui se veuille universelle et avoir, sur sa terre d’origine à sectoriser ainsi ?
D’autre part et c’est plus inquiétant, avec un budget en 2008 de 1, 5 milliard de dollars le National Institute of Mental Health ( le glissement sémantique est en soi une sirène d’alarme sur ce projet de normalisation ) cherche à prendre la place de l’APA pour enfin faire valider un étiologie « sérieuse », scientifique donc neurologique ou physiologique des troubles mentaux appuyée par les nouveaux outils d’investigation.

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