Pour ce que nous annoncent, triomphalement Les Journaux, Libération, Le Point et bientôt le Nouvel Observateur, le nouvel ouvrage du « philosophe », d’opinion Onfray. 612 pages, Grassouillet. Paris, avril 2010
Onfray : Le freudisme et la psychanalyse repose sur une affabulation de haute volée appuyée sur une série de légendes. Freud méprisait la philosophie et les philosophes, mais il fut bien l’un d’entre eux, auteur subjectif d’une psychologie littéraire…
Valas : Freud méprisait moins les philosophes que Claude Lévi-Strauss, qui lui rejetait toute philosophie.
Freud, comme beaucoup de ceux qui s’avancent dans un champ nouveau, ne voulait pas lire Nietzche (en réalité il l’a lu), parce qu’il craignait d’y retrouver certaines de ses idées (lire sa correspondance avec Lou-Andréa Salomé), ne voulant pas subir son influence.
En revanche il fait souvent référence au Banquet de Platon lorsqu’il parle de l’amour.
Ce n’est pas raison pour ranger Freud parmi les philosophes.
Freud a reconnu l’influence considérable de Goethe sur son œuvre.
Il a reçu le Prix Goethe pour la qualité de son écriture, sans pour autant vouloir compter son œuvre comme littérature.
Quant à la psychologie, positive ou autres , il est difficile qu’elle puisse ne pas poser la question de la subjectivité, au sens très large de ce terme.
Onfray : Freud se prétendait scientifique. Faux : il avançait tel un « Conquistador » sans foi ni loi, prenant ses désirs pour des réalités.
Valas : Oui, Freud souhaitait pouvoir inscrire sa découverte dans la science de son temps, non pas l’inconscient, mais sa méthode pour déchiffrer l’énigme de ces manifestations étranges que sont, le rêve, le mot d’esprit, le lapsus, les symptômes, les actes manqués)
Il était Darwinien.
Il est aussi un des co-découvreurs de la synapse, reconnu comme tel par les neurologues.
Cependant dès 1895, il ne loge pas son appareil psychique dans les neurones.
Quand à sa théorie des pulsions, à laquelle il tenait tant, il finit par dire : « … Que les pulsions sont des êtres de mythes grandioses dans leur indétermination »(1929).
« Un Conquistador », certes, il avait des idées de grandeur et voulait devenir célèbre. C’était l’un de ses fantasmes, ce qui est humain puisque l’objet premier du désir est d’être reconnu.
Pour cela il faut le « conquérir ».
A cet égard, comme le fantasme est le support du désir, il permet au sujet de s’imaginer un mode de le réaliser, car le désir n’est pas à confondre avec l’envie.
La réalité, n’est pas le réel, elle est sa représentation fantasmatique.
Donc il est vrai, que pour tout un chacun, il faut d’abord prendre ses désirs pour la réalité, avant que de trouver les moyens de les satisfaire réellement - ce qui n’est pas toujours si assuré, d’autant plus qu’il y a des désirs qui ne sont pas si désirables, et que le sujet ne peut que chercher à les fuir.
En cela, le fantasme est une machine à plaisir sans foi ni loi indispensable et incontournable, à la portée du sujet.
Onfray : Freud extrait sa théorie de sa pratique clinique. Faux : son discours procède d’une autobiographie existentielle qui, sur le mode péremptoire, élargit son tropisme incestueux à la totalité du genre humain.
Valas : On ne peut pas dire que Freud falsifiait ce qui relevait de sa pratique, et en même temps que ses élaborations théoriques n’auraient rien à voir avec sa pratique.
Le raisonnement de Onfray est inconsistant.
Oui Freud, aimait sa mère.
Comment ne pas aimer celle qui vous apprend la langue maternelle et dont les mots font traces pour le nourrisson de ses premières expériences de jouissance ?
Qui peut ignorer le rôle déterminant de sa mère pour un enfant ?
Onfray : Freud soignait par la psychanalyse. Faux : avec la cocaïne, l’électrothérapie, la balnéothérapie, l’hypnose, l’imposition des mains ou l’usage du monstrueux psychrophore en 1910, ses thérapies constituent une cour des miracles.
Valas : Freud exerçait la médecine de ville et appliquait les méthodes reconnues officiellement par celle- ci. Il avait comme tous les médecins qui s’installent des problèmes d’argent au début de sa carrière. Il faisait aussi des visites à domicile.
Tous les patients qu’il soignait ne relevaient pas forcément de ce qu’il commençait à découvrir, c’est-à-dire la psychanalyse.
L’hypnose était un traitement classique des « maladies nerveuses » en son temps et même encore aujourd’hui. Freud est venu à Paris suivre l’enseignement de Charcot, mondialement reconnu à l’époque pour appliquer l’hypnose dans le traitement de l’hystérie. A son retour à Vienne il a définitivement rejeté cette méthode, qu’il dénonçait comme un forçage et dont les résultats à long terme sont aléatoires.
La balnéothérapie est aujourd’hui très largement usitée, sous la forme de la Thalassothérapie (à Saint-Malo, près de Caen), comme les cures thermales, qui sont encore remboursées par la Sécurité Sociale.
L’électrothérapie est aussi largement utilisée en psychiatrie post-classique, donc contemporaine d’inspiration nord-américaine, guidée par les neurosciences.
« L’imposition des mains », ce n’est rien d’autre ceci qu’en médecine, le médecin, pas que lui, touche son patient. Cela a des vertus apaisantes. De mes yeux j’ai vu une psychiatre extraordinaire clinicienne, calmer, sans le moindre médicament, un grand agité, tel que habituellement, on les pique et les met en chambre forte, rien qu’en lui caressant les cheveux, en lui consacrant du temps pour le faire, en lui parlant aussi. L’effet pouvait durer plusieurs jours au dire des infirmières du service.
On pratique encore aujourd’hui, largement les sondages de l’urètre, pas seulement pour les maladies vénériennes, ou les rétentions d’urine, ou encore les sujets dans le coma, etc., mais aussi, par exemple, en cas de rétrécissement de ce canal chez les tout-petits.
On comprend que cela puisse terrifier, les hommes en particulier.
Freud est un découvreur des vertus anesthésiantes de la cocaïne.
N’ayant pas poussé plus loin ses travaux sur ce registre, car il était pris par ses recherches, il a émis le regret d’avoir raté le coche de la renommée et de la fortune qu’il aurait pu en tirer, sans plus.
Il a fait usage personnel de la cocaïne, pour ses effets stimulants, tant sur le plan psychique, que défatiguant sur le plan physique.
Si on lui a découvert un cancer du maxillaire supérieur vers le début des années 1920, il est plus que probable qu’il a du commencer à souffrir avant.
Il se servait donc de la cocaïne pour calmer la douleur térébrante, occasionnée par ce cancer, dont l’évolution est lente mais irrémédiable, et qui l’a poursuivi jusqu’à le fin de ses jours.
En 1939, à 83 ans, il a demandé à son médecin de lui faire une overdose de morphine pour mettre fin à ses fin à ses jours, car il ne supportait plus de souffrir ainsi, sans espoir de soulagement par quelque stupéfiant que ce soit.
Il pensait avoir accompli son œuvre estimant qu’il était à présent inutile de continuer à supporter cette douleur.
Il faut dire aussi que Freud a consulté beaucoup de spécialistes, et subit nombre d’interventions diversement mutilantes.
On lui a fait porter « une prothèse » pour masquer l’effondrement de son maxillaire supérieur rongé par le mal (la photo de Freud, choisie par les éditeurs, le montre bien - avec le décor en toile de fond, elle suggère l’idée d’un homme obscur, inquiétant même, avec une « sale gueule » de surcroit.
Il l’appelait le monstre.
Il ne pouvait plus parler en public.
Il fumait le cigare, pas seulement par plaisir, mais parce que la plaie qui creusait son visage dégageait une telle odeur que seul ses chiens, qu’il aimait tant pouvaient rester lui tenir compagnie dans son bureau quand il travaillait.
Onfray : Freud guérissait : il a sciemment falsifié des résultats pour dissimuler les échecs de son dispositif analytique, car le divan soigne dans la limite de l’effet placebo.
Valas : l’effet placebo, ce n’est pas rien ! Que ce soit une énigme pour les tenants du tout biologique, ne doit pas faire renoncer à la déchiffrer.
D’abord il faut partir de ceci qu’il n’y a pas de coupure entre le psychique et le somatique, mais comme on le sait depuis toujours entre le psychique et le logique.
Freud ne s’y est pas trompé, il ne fait jamais usage du terme de psychosomatique, qui est un fourre-tout.
Il est certain que La médecine fait mouche avec les mots, au-delà des moyens (dont les médicaments) que lui fournit la science.
Pour l’immense majorité des maladies, même avec les traitements les plus performants, on ne guérit pas, on tamponne les symptômes organiques, et c’est déjà beaucoup.
La médecine n’est pas une science, elle est une pratique, et pour autant que nous ne savons toujours pas ce que c’est que le corps vivant, c’est pourquoi, cela on le sait aussi depuis toujours elle relève du « sacral » (qui n’est pas le sacré, mais qui caractérise la relation si spécifique médecin-malade.
L’effet placebo, s’inscrit dans le transfert, à ceci près que le médecin ne l’interprète pas. Mais il sait bien que sa personne compte pour beaucoup dans l’efficacité de traitement qu’il prescrit.
Il fait des ordonnances - il donne des ordres en quelque sorte.
Il est supposé maître d’un savoir qui fait autorité.
A cet égard il a des obligations de moyen mais pas de résultat.
Freud a publié quelques grands cas de sa pratique, qui, restent encore aujourd’hui, les exemples paradigmatiques de la clinique psychanalytique :
— Fragment d’une analyse d’hystérie : Le cas Dora (1905).
— Analyse d’une phobie chez un garçon de 5 ans : Le petit Hans (1909).
— Remarques sur un cas de névrose obsessionnelle : L’homme aux rats (1909)
— Remarques psychanalytiques sur l’autobiographie d’un cas de paranoïa.
Le Président Schreber (1911), ce n’est pas un cas de sa pratique mais une étude sur la biographie du Président Schreber, lui-même, qui témoignait dans son livre de son histoire et appelait les scientifiques à en répondre.
Seul en son temps Freud l’a fait en louant la pertinence de cet auteur, aussi bien que son courage et sa lucidité.
— Extrait de l’histoire d’une névrose infantile. L’homme aux loups (1918).
Freud est tellement fidèle à sa clinique, que ce qu’il nous transmet là, permet de saisir les erreurs de structure qu’il a faites à propos de ces cas.
Il ne s’agit en aucun cas de tromperies calculées, sinon on ne pourrait pas cerner en quoi certaines de ses interventions dans le transfert avec ses patients auraient été erronées.
Ces cas princeps restent pour nous exemplaires même de la pratique psychanalytique, c’est-à-dire sans précédent.
Freud, y cerne sans complaisance le champ de l’acte psychanalytique, qui dans le transfert est une pratique pas sans éthique.
Toute erreur d’interprétation de l’analyste à des effets incalculables à l’avance.
Dans tous les cas, elle est sans circonstance atténuante pour l’analyste qui ne peut la percevoir que dans l’après-coup.
Freud ne s’est pas dérobé à le reconnaitre.
Ce n’est pas si grave si l’analyste la corrige à ses frais mais ce n’est pas toujours possible.
Entreprendre une psychanalyse n’est jamais sans épouver un sentiment de prendre un risque absolu.
Une discipline qui ne parle que de l’amour, de la jouissance et du désir, comment pourrait-elle être évaluée ?
Onfray : Freud était un libérateur de la sexualité. Faux : son œuvre légitime l’idéal ascétique, la phallocratie misogyne et l’homophobie.
Valas : Dans ces Trois essais sur la théorie de la sexualité(1905), Freud affirme sans la moindre ambiguïté, qu’il n’y a pas de normes sexuelles, mais des normes sociales .
Après ça, la clinique psychanalytique n’est plus une clinique d’un déficit subjectif, ou d’une anomalie congénitale.
La dénégation, la forclusion, le démenti, ne sont pas des mécanismes (automaton) mais des stratégies calculées par le sujet, même si une part de la décision échappe à sa maitrise.
Il en ressort, respectivement, ou névrosé, ou psychotique, ou pervers (qui n’est pas à confondre avec la perversité).
Donc pour Freud, il est normal d’être névrosé, ou psychotique, ou pervers.
Il n’y a pas d’autres choix pour le sujet.
Freud n’est pas un libérateur de la sexualité.
Il n’approuve pas les thèses de Reich, même s’il ne les décourage pas.
Ce n’est pas l’interdit qui cause le refoulement, mais bien le contraire.
Il en résulte que la société s’édifie du refoulement.
C’est parfaitement articulé dans Totem et Tabou, considéré par Claude Lévi-Strauss, comme un authentique mythe moderne, dans la définition qu’il en donne, c’est-à-dire une structure, dont s’organisent selon un ordre préférentiel les lois de la parenté, et les lois de l’exogamie.
C’est pourquoi ce qui fait scandale est son affirmation que tous les hommes sont en difficulté avec leur sexualité.
C’est d’ailleurs patent, il suffit de regarder autour de soi.
Le sexuel, qui est une référence prise au plaisir et à la jouissance qui ne sont pas rien dans la conduite des humains, ne se réduit pas au génital.
Pas plus que le primat du Phallus, n’est la promotion du primat de la quéquette.
La théorie freudienne n’est pas un pan-sexualisme, plutôt un a-génitalisme.
Elle a ses limites.
Freud est peut-être un petit bourgeois uxorieux, pas très à la page, un peu misogyne, mais il avoue qu’il ne sait pas comment répondre à la question : Que veux la femme ?
En désignant de continent noir, la sexualité féminine, il invite à son exploration, sans recouvrir son champ de graffitis obscurantistes.
L’homophobie, la misogynie, le racisme, et même l’antisémitisme et la dite « Phallocratie », au niveau de l’individu ne sont que des réactions identitaires narcissiques.
Elles ne prennent sens d’avilissement de l’autre, au même titre que l’élitisme, que quand elles s’inscrivent dans le mouvement d’une collectivité, qui en fait une conception du monde pour agir politiquement contre l’autre épinglé dans sa différence, et pour lui interdire ses modes de jouissance de la vie en l’exploitant.
Onfray : Freud était un libéral en politique. Faux : il se révèle un compagnon de route du césarisme fasciste de son temps.
Valas : Freud au moment de la déclaration de guerre en 1914, était un nationaliste.
Il n’a pas caché son enthousiasme, espérant que l’Allemagne mettrait à genoux la France, l’ennemi héréditaire.
Il a vite déchanté, quand on l’a consulté pour des soldats souffrant de névrose de guerre.
Il est plus que probable que sa fibre germanique ait été exacerbée par L’armistice de 1918, et le traité de Versailles dont les exigences ont fait subir au peuple allemand des privations exorbitantes (il en est toujours ainsi, le peuple paie le prix fort et de sa peau pour les égarements de ses dirigeants).
Ce que l’on ignorait à l’époque, a été dévoilé en 1985, par la publication d’un livre (aux éditions Point Hors Ligne), au succès commercial considérable, par un nommé Mathias Kodaï, un proche ami d’un auteur référencé dans Le crépuscule d’une idole.
Cet ouvrage intitulé Libido Illimited, le titre est déjà tout un programme, dévoile que Freud était bien un baiseur sans scrupule, sans foi ni loi, et surtout sans limite. Menteur, tricheur, voleur et mythomane.
Il fut remarqué par les services secrets dit IS, Intelligence-Service, de Sa Majesté le Roi d’Angleterre, futur employeur de OSS 117, Hubert Bonisseur de la Bath, et de OSS 1170, James Bond.
Un certain Ernest Jones a été alors missionné à Vienne pour entrer en contact avec Freud, prêt à tout pour se faire valoir, mais qui n’était pas dépourvu, tout corrompu qu’il était, d’un courage certain.
Pour tromper son monde, E. Jones avait convenu avec Freud qu’il écrirait sur lui une biographie, en réalité une hagiographie d’une fidélité quasi-canine.
En même temps Freud devenait agent quadrypôlique des services secrets anglais (IS), soviétiques (KGB), américains (CIA), et enfin nazis (Gestapo).
Pour faire partie de ce dernier, rien de plus facile.
Il a lui-même allumé le feu dans cette parodie de l’autodafé de ses livres en 1933.
C’est d’ailleurs le sens étymologique premier de ce mot-valise , auto-dafé
Il a dédicacé un de ses livres, au salon du livre de Francfort (1934) à Bénito Mussolini.
Il a signé un document officiel pour recommander la Gestapo à ses amis - et même à sa très proche famille puisqu’il a fait placer ses 4 soeurs en placement d’office (PO) dans un camp d’extermination, où elles ont été effectivement exterminées, même si aucune preuve ne peut en être apportée, puisqu’elles ont été comme beaucoup d’autres juives, lesbiennes juives par dessus le marché et brulées dans les fours crématoires.
Enfin pour endormir, la bête nazie, Freud s’est rendu à Berlin, négocier avec Goering (Mathias, le docteur, cousin de Hermann - qui lui s’est suicidé pour échapper à la pendaison, à laquelle il avait été condamné à Nuremberg, une fois les nazis vaincus par les armes, seul moyen pour les vaincre, il serait bon de le rappeler de temps en temps), afin de faire de la psychanalyse une science pas juive, d’autant plus que Freud passe pour un chrétien pour les juifs et pour un juif pour les chrétiens, ce qui montre qu’il est un embrouilleur de haute volée et chamane de surcroit (sic Onfray).
Sous le prétexte de pratiquer une invention à la gomme, la psychanalyse, il recevait, comme s’ils étaient des clients, les agents des 4 services de renseignements dont il était l’agent.
Il recevait ainsi ses ordres, à l’insu de tous et aussi sous la table des enveloppes de 450 euros( actuels) comme rétribution.
Puis La Princesse Bonaparte, qui connaissait beaucoup de monde, l’a fait extracter de Vienne, pour le loger à Londres, où encore pour tromper son monde, il a produit une vilénie supplémentaire, contre son peuple, Moïse et le Monothéisme, il faut dire aussi que les épreuves et ses mensonges avaient produit sur lui une Ichspaltung (clivage du Moi)1939 définitive.
Puis on a simulé son euthanasie par injection d’une overdose de stupéfiant (crédible puisqu’il était un cocaïnomane redoutable).
Pendant la guerre il a travaillé dans l’ombre, comme le font tous les espions du monde, et pour lui dans une ombre encore plus épaisse puisqu’il était un espion de structure quadripartite.
Il faut dire qu’il parlait 4 langues, l’allemand, le viennois, l’anglais, l’espagnol et le français - mais il a toujours caché ses sources( sic Onfray).
la preuve que tout cela est vrai, est qu’il était à Yalta le 4 février 1945, comme le prouve la photo publiée ici, scoop mondial, de Mathias Kodaï, qui a disparu mystérieusement, dès la publication de son livre.
Freud aussi bien d’ailleurs, liquidé ?
Sans doute parce qu’il parlait trop, et même des rêves, des lapsus, des actes manqués, des mots d’esprit, des symptômes, bref, de l’inconscient de tout parlêtre, qui ne peut pas être de nature anti-phallique (soit anti-oedipien) puisqu’il est structuré comme un langage.
Freud, entièrement rafistolé par la chirurgie esthétique était à Yalta le 4 février 1945.
Si ce livre se propose de « penser » (c’est moi qui souligne)la psychanalyse de la même façon que le Traité d’athéologie (Onfray), il vise donc au moins les 500.000 exemplaires vendus.
(Freud est battu à plate couture pour son livre princeps, car L’interprétation des rêves (1900), sera vendu pour sa 1e édition à 300 exemplaires en 10 ans.
Après quoi les ventes ont augmentées.
Traduit dans beaucoup de langues, il est diffusé dans le monde entier.
Il est probable que des millions et des millions de personnes, depuis 110 ans, ne se sont pas contentés de l’acheter, ni simplement lu, mais l’ont étudié, commenté lettre à lettre, et qu’ils continuent à le faire, pour longtemps encore, afin de s’orienter dans leur pratique quotidienne.
Pour Onfray, qui croit qu’il ne croit pas en Dieu, les trois monothéismes (faut ratisser large, à défaut de faire profond), sont autant d’occasions d’hallucinations collectives.
Voilà pourquoi son livre est dédié à Diogène de Sinope (sic), même si on ne voit pas bien le rapport entre Onfray et l’homme qui vivait dans un tonneau.
A moins que…, mais c’est bien ça ! l
Mais oui !
L’horreur du monstrueux psychrophore, trouve sa cause dans l’éthique enseignée par le philosophe.
Ne rien demander à personne, ne rien devoir à tout le monde.
Vivre seul, la jouissance étant à la portée de la main, de tout un chacun :
La masturbation !
Pourtant tout animal qui a des pinces ne se masturbe pas.
Pourquoi ?
C’est difficile à faire comprendre, mais dans un premier crayon, disons que la jouissance obtenue de la masturbation, tout le monde sait cela, c’est celle de l’un-tout-seul, elle ne rend pas sourd, contrairement à ce que dit l’adage populaire.
Elle est la jouissance de l’idiot , pas seulement du village.
Fin
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