Poster un commentaire à la suite de l’article...

samedi 26 janvier 2013
par  P. Valas

Daniel Pendanx, les pétitions et l’interprète.

Le mariage gay, les pétitions et l’interprète.

En réponse à...

Logo de G Boyer
mardi 12 février 2013 à 10h51 - par  G Boyer

Je me suis inscrite sur le site Oedipe pour intervenir après votre article courageux., et manifester que j’allais dans votre sens.
Je ne l’ai toujours pas fait, pour des raisons que je démêle mal.
Je suis hésitante à intervenir ici, et si vous lisez ce commentaire, c’est que j’aurai cliqué là où il faut, vous utilisant par là même pour l’adresser à l’Autre.
Je suis passée de la pensée : tant mieux s’il y a des politiques, je saurai ce que je pense exactement en mesurant ma réaction à l’adoption du projet de loi, à : est-ce une Connerie monumentale, ou une Monumentale connerie ?
Est-ce que je tiens à me mettre en règle avec moi-même avant le vote, qui a lieu ce soir, en l’ouvrant à mes risques et périls, mais pas sans bénéfice ?
Je ne reviens pas sur votre texte et son expression magistrale.
La communauté homosexuelle en tant que telle, à la faveur de la discussion sur la prochaine loi, s’exprime publiquement comme elle ne l’a jamais fait. Il se trouve que de ce fait nous sommes passés d’une certaine « vision » victimaire à un ébahissement certain : ce que certains s’obstinent à voir comme une sorte de menace infondée, c’est la réalité.
Des hommes homosexuels nous ont gratifiés de déclarations lapidaires qui nous laissent ahuris et pantelants (le ventre des femmes ne diffère en rien de nos bras, et un père + une mère ça a donné Hitler).
Mais ce sont surtout des femmes qui sont données, et se montrent, et se donnent, quoi d’étonnant, en pâture au public.
Sous le titre « Deux mères, pas de père, mais des repères », une page ahurissante (gardons cette répétition) où deux femmes nous livrent dans une extrême . innocence ? que :
le tiers existe, mais il est dans le même, qu’elles n’adhèrent pas à la « vision » commune des sexes, et que leur fils est bien confronté à la différence puisque si elles ont le même kiki, elles n’ont pas la même chevelure.
Vous avez bien raison de nous rappeler que jusqu’à la fin, avec les noeuds, Lacan s’est escrimé sur la différenciation forcenée des registres.

Navigation

Articles de la rubrique